Serial translator Kami Eito que même les Admin elles ont (presque) un peu peur !
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| Sujet: Interviews de Ryu-chan Jeu 28 Juin 2012 - 16:34 | |
| Interview de 10 000 mots de Maruyama Ryuhei du Myojo datant de Février 2012. - Spoiler:
Même si vous êtes maladroit, vous pouvez survivre tant que vous n'abandonnez pas.
Quel était ton rêve quand tu étais petit ? Je n'en avais pas. Mon père m'avait aussi posé la question il y a longtemps. Quand je lui ai répondu, « Je n'en ai pas. », il m'a dit, « Tu devrais t'en créer un.», mais moi je me demandais, « Qu'est-ce que je veux faire ? Qu'est-ce que ça signifie, avoir un rêve ? »
Quel genre d'enfant étais-tu pendant le primaire et le collège ? D'ordinaire, il y avait écrit sur mon carnet de notes, « Un élève joyeux, de bonne humeur et animé. Il est plein d'énergie et fait de son mieux. » Il y avait aussi une autre phrase importante : « Ne peut pas rester assis et manque de concentration. » *rires* J'étais irresponsable et oubliais souvent de faire mes devoirs ou d'amener mon déjeuner.
Mais tu devais être populaire avec les filles ? Non. Vous savez comment ça se passe à l'école primaire et au collège, ce sont les types bons en sport qui sont populaires. Je jouais très mal au baseball.
Même si tu étais un bon coureur ? Je suis en quelque sorte un bon coureur, mais même si vous êtes rapide sur une longue distance, c'est un peu gênant. Ce sont les coureurs de courte distance qui étaient populaires.
Je vois. *rires* Avais-tu beaucoup d'amis ? J'étais une personne charmante et amusante alors j'en avais beaucoup. Mais je n'aimais appartenir à seulement un seul groupe. Ou plutôt, j'aimais pas trop traîner avec les autres. Je me faisais naturellement des amis aussi bien parmi les élèves turbulents que ceux qui travaillaient les sciences ou les arts.
C'est surprenant que tu n'aimais pas traîner avec les autres. Ouais. Je n'étais pas très sérieux non plus dans les clubs après l'école. Je ne suis pas resté longtemps à pratiquer le kendo, le football ou le volleyball. Je n'étais pas doué à m'en tenir à une même activité pendant longtemps. Pour dire les choses d'une manière cool, j'étais le genre de type qui n'aimait pas être lié à une seule chose, comme, « Je dois faire quelque chose peu importe ce que j'ai ce jour-ci à cette heure. » Et franchement, je n'aimais sûrement pas ça.
Alors tu étais un enfant qui ne pouvait pas s'en tenir à une seule activité. La seule chose à laquelle je m'en tenais était l'athlétisme. En troisième, le père d'un de mes camarades de classe était très intéressé par ça et m'a dit, « Tu es le seul garçon qui puisse courir aussi vite que mon fils. », et il m'a invité à les rejoindre. Je l'ai suivi pour m'entraîner et j'ai participé à des rencontres d'athlétisme de la ville ainsi qu'à d'autres choses.
Pourquoi l'athlétisme était la seule chose à laquelle tu t'en tenais ? Il y avait des fois où je ne voulais pas aller m'entraîner, mais ça m'a aidé à comprendre qu'il y avait quelque chose où j'étais doué et ça m'a fait plaisir.
Bien, pourquoi as-tu postulé pour la Johnny's en 5ème ? Ce sont mes parents qui l'avaient fait. Je n'avais pas de rêve alors je pense qu'ils avaient besoin de trouver quelque chose pour moi où je pourrais travailler dur. Ils croyaient également que ce serait une bonne expérience du monde pour moi. J'ai passé le premier tour et ait pu accéder au deuxième tour des auditions.
Avais-tu un quelconque intérêt pour l'audition ? Non. Je pensais seulement que le milieu du spectacle était un monde à part. Parce que vous savez, quand j'étais en troisième ou en quatrième, je suis allé chez un ami et sa sœur était une fan de SMAP et avait une brochure de leur concert. Vous savez à quel point c'était populaire de plier les billets de banque pour déformer le visage de Natsume Soseki afin qu'il ait l'air stupide ? Nous avons joués avec la brochure comme ça et avons pliés les visages des SMAP. Maintenant que j'y repense, les choses que je faisais me donnaient des frissons dans le dos.
Alors tu ne devais avoir absolument aucun intérêt dans monde du spectacle pour avoir fait ça. Oui. *rires*
Comment c'est passé ton audition ? Quand je suis allé sur le lieu, il y avait environ 200 personnes de présentes. On nous a dit de mémoriser des pas de danse et de montrer nos talents spéciaux. Je ne pouvais rien faire, mais à la fin de la journée, quelques personnes avaient été appelées. Environ 9 personnes je crois. Subaru-kun était là, et moi aussi, nous avons fait une interview pour un magazine avant qu'ils nous renvois chez nous.
Et tu as réussi. Je ne savais pas si je l'avais réussi ou non. Je pensais que l'interview pour le magazine était aussi une partie de l'audition.
Qu'est-il arrivé après ça ? Quand j'ai annoncé que j'allais passer une audition à l'agence des Johnny's, les filles de ma classe étaient toutes excités, « Vas-y et obtiens-nous quelques autographes ! » et j'ai eu beaucoup d'attention pendant une courte période. *rires* Mais après l'audition, je n'ai pas reçu de réponse. Quand je regardais la télévision, j'ai vu un des enfants qui était à l'audition. Quand je l'ai vu j'ai pensé, « Je suppose que ça signifie que je n'ai pas réussi. »
Et tu as passé l'audition une fois de plus ? Certaines circonstances m'y avaient contraint. Je m'étais enfui de la maison. *rires*
Pourquoi t'étais-tu enfui de chez toi ? Mes parents avaient découvert que j'avais manqué l'école qui devait m'aider à trouver un but dans la vie.
Pour cette raison ? Je savais que mon père me frapperait dès mon retour à la maison. *rires* Et pour couronner le tout, c'était une période un peu compliqué. Je sentais que je causais à nouveau des ennuis à mes parents. Je croyais que mes parents seraient plus heureux sans moi. J'ai roulé en vélo vers Osaka sans but précis. J'ai aussi passé la nuit dehors, mais j'étais seulement en cinquième alors je suis retourné à la maison dès le lendemain. C'est devenu un genre de réunion de famille et j'ai vraiment été grondé. Puis ils m'ont remis l'annonce pour l'audition. « Vas-y. », avaient-ils dit, j'ai pensé, « Encore ? » mais visiblement, mon père pensait que j'avais encore une chance. Je n'avais aucune raison de refuser alors j'ai décidé de retenter ma chance.
Je vois. Yup. L'audition était le lendemain de mon retour à la maison, alors si j'étais resté dehors un jours de plus, je n'aurais pas pu essayer. Et la seconde fois, Ryo-chan, Yasu et Okura étaient là eux aussi. Puis lors d'une pause ou un autre truc, le président était là et il m'a dit, « Huh !? Tu as déjà réussi. Que fais-tu ici ? » et c'est ainsi que j'ai pu devenir un junior.
Comment étaient les choses après que tu sois devenu actif en tant que Junior ? Ma première pensée fut, « Yokoyama-kun est trop cool. C'est le type que j'ai vu dans les magazines ! » Il était blond et avait le teint clair et ressemblait à moitié à un Caucasien. Quand nous avons fait la pièce de théâtre KYO TO KYO, il y avait beaucoup de juniors de présents et j'ai pensé, « C'est un monde brillant. »
Pensais-tu, « Un jour, je vais me tenir moi aussi au centre de ce monde. » ? Non. Je mettais du temps à mémoriser les chorégraphies et j'étais le genre de type à souvent oublier les endroits où il devait aller. J'avais déjà l'impression que je ne serais jamais au centre, « Ouais, je ne suis pas comme ces types. » C'était un peu frustrant mais je ne suis pas non plus du genre à faire de gros efforts. Parce que si vous y réfléchissez, j'étais seulement un gamin qui profitait d'un peu d'attention qu'il n'avait pas à l'école, et maintenant j'avais passé l'audition pour devenir Johnny's, le chemin royal vers le monde des idoles, sur un coup de tête. Je pensais, « Pourquoi voudraient-ils de quelqu'un comme moi sur la scène ? » Je pense que c'est une habitude. J'avais l'habitude de penser, « Je n'ai rien de spécial. » Comme si d'une certaine façon, j'avais déjà abandonné.
Je vois. Mais en même temps, j'étais plein d'espoir, « Si je suis ici, peut-être qu'ils trouveront quelque chose en moi que je n'avais jamais montré avant. » Je crois que je voulais changer. C'est pourquoi j'ai apprécié écouter le président nous raconter des histoires à propos de nos sempais. Je ne sais pas. Ils sonnaient un peu comme des contes de fée pour moi, que personne d'entre eux n'avaient brillé dès le début. Il a aussi ajouté que ce travail nous donnait quelque chose à quoi rêver.
Avez-vous eu plus de travail après ça ? Je crois c'était deux ou trois ans après que je sois devenu un junior. A l'époque, l'agence m'avait accordé beaucoup de soutien. Mais je n'avais pas l'habitude d'avoir des gens qui plaçaient tellement d'espoirs en moi. On m'a donné un travail à la radio à Tokyo. C'était Mayonaka, non, Shonentachi. Je devais parler avec les sempais juniors de Tokyo. Ils m'ont dit, « Si les choses se passent bien, tu pourrais même obtenir un poste régulier. » Mais j'ai manqué de courage, de connaissance, et de compétences. J'ai été complètement englouti par l'atmosphère et en plein milieu, j'ai commencé à parler avec le dialecte du Kanto. Après que nous ayons fini l'enregistrement, le président m'a dit, « Toi, ce n'est pas bien. Tu dois parler en Kansai-ben. Sinon à quoi ça servirait d'avoir mis un enfant du Kansai dans cette émission de radio. En conséquence, on ne m'a plus rappelé. Après cela, Murakami a pris ma place et a obtenu un poste régulier dans cette émission de radio.
Il vous a dépassé.*rires* Yup. *rires* Mais ce qui a le plus déçu le président était la rencontre périodique de baseball que nous avions. Apparemment, ils pensaient que je pouvais jouer au baseball et ils m'ont fait participer. Mon tour à la batte est venue et j'ai miraculeusement réussi à frapper la balle ! Mais alors, j'ai couru vers la troisième base au lieu de la première et le président était très en colère après moi. *rires* Il m'a dit, « Si tu ne sais pas comment jouer au baseball tu aurais du le dire ! »
Tu as continué de le décevoir. Jusque-là, je n'avais j'aimais eu personne qui attendait quelque chose de moi dans la vie, alors je ne savais pas comment faire de mon mieux, je n'étais pas sûr de savoir comment m'y prendre. Vous savez que parfois dans les rêves, peu importe combien vous essayez de le faire, vous n'y arrivez pas ? C'est comme ça. Mais en même temps, je n'ai jamais réfléchi à ce que j'avais fait de mal et n'essayait jamais d'apprendre de mes erreurs. Je continuais de me trouver des excuses, « Je ne suis pas assez doué. », et avait en quelque sorte renoncé à mettre des efforts dans mes activités. Même quand je manquais un pas de danse, c'était embarrassant mais après que ce soit diffusé à la télévision, j'oubliai ce moment, « Le danger est passé, et dieu a oublié. »
Mais ce n'est pas comme si des chances venaient fréquemment, n'est-ce pas ? Le facteur déterminant fut quand je me rendais à Tokyo pour une interview avec Ryo-chan et Yasu en tant que B.I.G. WEST. Après l'interview, ils sont tous les deux partis faire du shopping parce qu'ils aimaient la mode. Je leur ai dis que je rentrais chez moi avant eux et ai pris le Shinkansen tout seul. Aux environs de Nagoya, j'ai reçu un appel du président me demandant où j'étais, « Dans le Shikansen.», et il a répondu, « Toi, tu n'aurais pas du rentrer chez toi. Mais bon, comme tu veux. »
Pourquoi avait-il appelé ? Je l'ai découvert un peu plus tard quand Ryo-chan est apparu dans Music Station. Je pensais, « Wow, il chante. », et puis Yasu l'a rejoint pour faire le rap. Les pièces se sont assemblées dans mon esprit. C'était un appel à propos d'une réunion pour cette émission de télé. La voix du président, « Tu n'aurais pas du rentrer chez toi. », résonnait dans ma tête.
Tu étais malchanceux. Ce n'était pas une question de malchance. Quand j'ai reçu l'appel, si j'avais demandé, « Qu'y a-t-il ? », je crois que mon future aurait changé. Si seulement j'avais dit, « Ok, je vais revenir tout de suite ! » Je n'avais pas d'argent pour le transport, évidemment, mais j'aurais pu demander l'aide du président pour ça.
Je vois. Si vous manquez d'assurance, vous ne saurez même pas quand on vous donnera une chance.
Est-ce que cet incident a eu un effet sur votre travail par la suite ? Je ne pense que c'était seulement à cause de cet incident mais je suis complètement entré dans une période difficile. Je n'avais plus aucune interview pour le Myojo. Pour un junior, être dans le Myojo était comme un symbole de notre statut social. C'était choquant de ne plus y être après y avoir été été pendant tout ce temps. Le travail et les interviews ont commencés à diminuer et et je menais juste la vie d'un collégien ordinaire. Toutefois, je me consacrais à écrire des réponses aux lettres de fan sous les encouragements de mon père.
Alors ton père t'a encouragé ? Oui. Et aussi mes fans. Une fois, je lisais quelques lettres de fans et une personne avait écrit, « Maru-chan, ton sourire m'encourage à travailler dur, alors tu as tout mon soutien. » Ça pourrait être la raison qui m'a fait réaliser que ce travail en valait la peine. J'ai compris que je ne pouvais abandonner aussi facilement. Je pense qu'en tant que Junior, j'ai appris à prendre mes responsabilités par rapport aux sentiments des autres. Mes fans m'ont enseigné un peu ce que signifiait être une idole.
Alors tu as acquis un sens de la responsabilité ? Oui. Mais ensuite quand j'étais sur le point d'entrer au lycée, mon père m'a dit, « Si ça ne s'améliore pas avant tes vingt ans, tu devrais laisser tomber. » Il me donnait un temps limite pour déterminer si je pouvais percer dans le métier et je trouvais ça excessif. *rires* Mais c'est quand j'ai compris qu'une part de moi ne voulait pas abandonner. Je voulais ce travail.
Quand cette « période difficile » s'est-elle terminée ? La formation V.WEST a joué un grand rôle. Je crois que c'était pendant la tournée des KinKi Kids-san. Ils ont appelés tout ceux qui jouaient des instruments. J'avais commencé à jouer de la guitare pendant le collège. Cependant, les 4 types qui étaient venus jouaient tous de la guitare également. *rires* Et puis le producteur de musique m'a dit, « Tu es grand alors tu feras de la basse. »
Même si tu n'en avais jamais joué avant ? Yup. J'étais inquiet mais je pensais, « Si je ne le fais pas, je ne serais pas capable de survivre dans ce milieu.», alors je n'ai plus hésité. Après ça, on nous a laissés participer à des concerts alors nous avions besoin d'un nom de groupe et ils nous ont prénommés V.WEST. Je crois que l'agence voulait faire une version Kansai de FiVe. Comme, Kanto vs. Kansai.
Ressentiais-tu une quelconque rivalité envers les juniors de Kanto ? Hmm, ils étaient complètement différents. J'avais l'impression que Tokyo était la branche principale. Comme si le Kansai était juste la seconde équipe. *rires* Les membres de la première équipe étaient Shibuyan, Yokoyama-kun, Shin-chan, l'équipe des trois vieux, et Ryo-chan.
Je vois. Et alors Shukan V.WEST a commencé à être diffusé sur Kansai TV, n'est-ce pas ? C'était un genre d'émission de variété et d'informations. Nous étions un genre de journalistes et filmions à certains endroits et d'autres trucs. On nous a aussi donnée la chance de pouvoir jouer de nos instruments pendant la fin du segment.
Tu avais également des concert en tant que V.WEST ? On a eu l'occasion d'en faire un au Zepp Osaka. Subaru-kun, Shin-chan, et Ryo-chan sont venus regarder. Les membres actuels. Maintenant que j'y repense, c'était une coïncidence étrange.
Le travail commençait enfin normalement pour toi. C'est vrai, mais quand j'étais au lycée, les autres membres ont commencés dire qu'ils allaient quitter l'agence. A la fin, Uchi et Yasu étaient les seuls qui soient restés. Je suppose qu'ils avaient décidés quel parti prendre et avaient pris leur décision... L'émission de télé a continué après ça, mais je commençais à m'inquiéter à ce qui pourrait m'arriver en poursuivant sur cette route.
Tu as perdu de vue ton futur une nouvelle fois ? Mais c'est à ce moment-là que ces types sont revenus. Je suppose que c'est une façon étrange de s'exprimer. *rires* L'équipe des trois vieux est retournée au Kansai.
Quels étaient tes sentiments en les revoyant après une si longue absence ? C'était incroyable. Je pouvais voir combien étaient différents ceux qui s'étaient aventurés hors de Tokyo. Nous nous sommes d'abord rendus au lieu où se tiendrait le Shukan V.WEST. Subaru-kun était tellement drôle, Shin-chan pouvait jouer le tsukkomi. Yokoyama-kun pouvait être boke même quand il n'y avait rien de boke. J'ai pensé que nous pourrions vraiment avoir un brillant futur devant nous.
Et ensuite tu as eu la pièce de théâtre ANOTHER avec à peu près les mêmes membres que maintenant. Yup. Nous pensions que si nous ne faisions pas de cette pièce de théâtre un succès, nous n'aurions aucun avenir, alors nous étions prêt à tout. Mais au début c'était difficile. Le théâtre de Shochiku a 3 étages de sièges, mais il y avait des fois où nous avions seulement assez de public pour remplir le premier étage. C'était une partie du début spectacle, 2 membres arrivaient des deux côtés du premier, second et troisième étage de telle sorte que les 8 membres apparaitraient en même temps. Toutefois, avant le début du deuxième jour, on nous a dit, « Il n'y a pas assez de gens dans le troisième étage alors 6 d'entre vous apparaitront au premier et deuxième étage. » C'était choquant. Vers le milieu de la journée, il a été décidé que nous n'apparaitrions plus au deuxième étage également. Parce que nous avons vécu des moments difficiles comme ça, a chaque fois notre « boîte » avait plus de public, nous étions encore inquiet de savoir s'il y aurait assez de personnes pour remplir la salle.
Au cours de l'hiver de cette année-là, Kanjani8 a été formé et votre CD de début était en Août 2004 avec Naniwa Iroha Bushi. Pour être honnête, nous avions longtemps doutés parce même si nous étions un groupe, Ryo-chan et Uchi avaient débutés avec les NEWS. Être dans deux groupes à la fois était impossible à l'époque. Nous pensions, « Cela ne peut pas être bon. » En plus, au départ, notre CD de début était limité à la région du Kansai. Je croyais que peut-être notre agence l'avait mit en vente parce qu'ils avaient pitié de nous. Mais maintenant que j'y pense, ils n'auraient jamais fait une telle chose par simple sympathie. *rires*
Étais-tu heureux de pouvoir débuter ? Bien sûr ! J'étais super content, mais ce n'était pas vraiment notre but final. C'est un peu comme si l'on décidait d'un ou une partenaire avec qui se marier. Je crois que c'était davantage un commencement qu'un objectif. Nous savions que beaucoup de choses étaient susceptibles de nous arriver dans le futur, mais nous étions ensemble alors tant que nous poursuivions notre route ainsi, nous n'avions rien à craindre. Nous avions seulement décidé de donner notre maximum.
Après l'entrée de la chanson enka Naniwa Iroha Bushi à la première place de l'Oricon, il a été décidé qu'elle serait mis en vente à l'échelle nationale, n'est-ce pas ? Nous l'avons célébré ensemble à un café dans les environs du parc de Horie à Osaka. On pensait, « Faisons de notre mieux. » Nous pleurions tous ensemble autant que nous parlions. Si on ne donnait pas notre maximum ici, on n'y arriverait pas.
Alors vous étiez submergé par l'émotion. Même après ça, quelque chose que je n'oublierais jamais s'est produit. Quand il a été décidé que le CD serait mis en vente à l'échelle nationale, nous avons tenu une cérémonie de poignée de main au Zepp Osaka pour remercier ceux qui achetaient l'édition du Kansai. C'était l'été et il faisait très chaud. Malgré ça, nos fans faisaient la queue pour nous. Voir ça m'a fait chavirer. J'ai pensé, « Nous sommes ici grâce au soutien des nombreuses personnes se tenant ici devant nous aujourd'hui. »
Je vois. Parce que nous avons vécu de telles choses, Kanjani8 a évolué en ayant des concerts encore et encore, et nous aimerions continuer à chérir chacun de nos futurs concerts. Nous avons effectué nos journées de théâtre à Shochiku tandis que nous nous accordions une attention particulière à notre distance par rapport au public. C'est pourquoi nous avons décidés d'avoir au moins un concert par an et on a eu la chance faire la tournée de 47 préfectures. Je pense que les concerts sont notre manière de rencontrer nos fans en face à face et de leur exprimer notre gratitude.
Et c'est la raison pour laquelle tu appréciais les concerts. Oui. Naturellement, selon la place du spectateur dans le dôme, la distance entre lui et nous augmente, pas vrai ? Comme quand je suis allé voir un concert au dôme du groupe Misuchiru (Mr. Children), j'ai pensé, « Ils sont tellement loin, comme prévu. » Pourtant, les gens viennent encore malgré ça et je leur suis vraiment reconnaissant pour cela. Au cours de chaque tournée, nous avons des scènes qui s'élèvent et des choses comme le gros arbre de Noël que nous avions fait afin de nous rapprocher du public situé dans le haut des gradins aussi près que possible. Nous avions demandé, « Serait-il possible de faire quelque chose comme ça ? »
C'est le genre de choses que tu ressens. C'est comme si nos fans sont Orihime et nous, Hikoboshi. (du conte de Tanabata) Nous arrivons seulement à les voir une fois par an alors nous mettons tout notre cœur et toutes les choses que nous avons vécus cette année dans ce rendez-vous. Je pense que les concerts de Kanjani8 sont l'endroit où nous montrons tout ça et que nous rendons ce que nous avons reçus. C'est peut être une façon étrange d'en parler, mais les fans viennent nous avoir en utilisant leur argent et leur temps, deux choses importantes dans la vie. Ce que nous recevons d'eux est irremplaçable. C'est quelque chose qui ne peut pas être acheté avec de l'argent. Je crois que nous recevons un morceau de leur vie.
Après avoir entendu ton histoire, j'ai l'impression de voir Kanjani8 comme un groupe très uni. Je pense que notre période en tant que juniors avant nos débuts a joué un grand rôle pour ça. C'est comme si nous nous connaissions depuis que nous avons rejoint l'agence. Évidemment, nous ne connaissions pas tous les détails de la vie de tout le monde, mais nous partageons les mêmes sentiments d'avoir pu débuter après avoir traversé des moments difficiles. Nous avons vu, ressenti les mêmes choses jusqu'à maintenant. Bien sûr, il y a des choses que seulement les trois personnes qui sont allées à Tokyo et Ryo-chan ont vus, et il y a des choses que seuls Yasu, Okura, et moi connaissons. Chacun de nous a surmonté différents obstacles et nous partageons le sentiment mutuel que nous éprouvons maintenant.
Je vois. Bien sûr, nous avons tous des choses où l'on est maladroit ou mauvais, mais on pense alors, « Tout le monde est comme ça. », et on se comprenait entre nous alors tout le monde avait confiance en tout le monde. Les juniors du Kansai de la même audition que moi ont commencés à démissionner les uns après les autres avant la formation de Kanjani8. Seuls ceux qui n'ont pas abandonnés pas peuvent rester ici maintenant.
Vous êtes plus ou moins comme une famille. Pas tout à fait. Quand nous l'album Puzzle à été mis sur le marché en 2009, on a demandé à Yokoyama-kun, « Qu'est-ce qu'est Kanjani8 ? » et il a répondu, « Il y a des catégories pour la famille et les amis, Kanjani8 est sa propre catégorie. » Il a dit, « Kanjani8 est Kanjani8. » C'est vrai. Chaque membre est une pièce du puzzle et on a tous des formes différentes. Nos fans sont aussi une pièce de ce puzzle et quand elles sont rassemblées, cela forme une image. Bien sûr, c'est toujours en cours d'achèvement et c'est ainsi que ça doit être. C'est pourquoi c'est amusant. Nous sommes encore au milieu de notre rêve.
Quelque chose t'a ennuyé après vos débuts ? J'étais sans arrêt inquiet à propos d'un tas de choses. L'année dernière, Ryo-chan a eu un rôle principal dans un film et Okura a aussi été dans un film. J'ai pensé, « Oh, merde. », tout le monde commençait à avoir des CM et des émissions régulières, « Je suis le seul à être laissé derrière. » Je sentais un danger car à ce rythme, je ne serais pas capable de rester un Kanjani8. Je ne contribuais à rien pour le groupe. Des gens autour de moi me disaient, « Ce n'est pas vrai. », mais c'est ma vie, alors si elle ne me plaît pas, ou si je ne peux pas me le permettre, même si ceux de mon entourage s'en fichent, je ne serais pas satisfait. C'est pourquoi j'ai pensé à devenir une personne digne d'être un Kanjani8. C'est ce dont j'avais besoin pour être heureux.
Qu'as-tu fait pour t'améliorer dans ces domaines ? J'ai décidé de montrer aux autre membres mon propre travail et mes propres méthodes de travail. En 2010, que ce soit dans le drama Freeter, Ie Wo Kau, ma pièce de théâtre Gilbert Grape, ou lors des concerts, j'ai décidé de tout recommencer et d'accomplir chaque projet avec respect.
Par conséquent, es-tu devenu une personne digne d'être un Kanjani8 ? Avant que je ne découvre la réponse à cette question, j'en suis venu à respecter davantage les autres membres.
Que veux-tu dire ? J'en suis venu à comprendre que lorsque les autres membres jonglent à la fois avec deux groupes et des travaux individuels, ils ne montrent jamais de signes d'anxiété ou le travail acharné qu'ils accomplissent dans les coulisses, et ils ont continuent leur travail en tant que Kanjani8 comme d'habitude. J'ai vu une scène dont je n'avais pas conscience avant. J'ai compris que les choses que ces types faisaient étaient incroyables. Après ça, j'ai pu mettre tout cela derrière moi. Je suppose que cela a renforcé ma détermination. Ce n'était plus une question d'être digne de ce groupe ou non, je voulais faire partie de ce groupe. C'est pourquoi j'ai décidé de continué à travailler en donnant le meilleur de moi-même.
Tu as trouvé ta réponse. Ouais. Bon, évidemment, j'ai encore beaucoup de travail à accomplir. A la fin de notre tournée, je me suis adressé au public parce que nous choisissons toujours un membre au hasard pour dire quelques mots ce jour-là. J'ai l'habitude de préparer ce que je vais dire à l'avance, mais la dernière fois, parce qu'il y avait quelque chose qui me serrait le cœur, ces mots sincères sont sortis, mes sentiments à propos de ma volonté d'être dans ce groupe, et mes sentiments envers nos fans. J'avais enfin compris quel était mon rôle dans le groupe.
Alors tu découvres encore de nouvelles choses. En effet.
Un jeune garçon qui n'a jamais pu s'en tenir à une seule activité a déjà vécu la moitié de sa vie en tant qu'idole. C'est presque difficile à croire, n'est-ce pas ? Je pense vraiment que je l'ai fait de justesse. Si je n'avais pas joué d'un instrument, si je n'avais pas été dans le groupe V.WEST, s'il n'y avait pas eu une émission Shukan V.WEST, si ces trois-là n'étaient pas revenus de Tokyo... J'ai réussi à aller si loin grâce à beaucoup de coïncidences. C'est étrange.
C'est étrange, en effet. S'il y avait jamais eu un croisement il pourrait en fait y en avoir eu deux. Le premier serait que j'ai passé l'audition deux fois et le second, d'avoir joué de la guitare quand je suis entré au collège. Je n'ai absolument pas passé l'audition de mon propre chef, alors ça signifie évidemment que je ne suis pas arrivé où j'en suis tout seul. La guitare était la seule chose que j'ai jamais commencée tout seul. J'ai voulu en jouer parce qu'un de mes amis de lycée en jouait et je lui ai demandé si je pouvais essayer un peu. J'ai dit à mes parents, « Je veux jouer de la guitare. », et ils ont retiré de l'argent du cadeau du Nouvel An pour aller avec moi à une boutique d'instruments pour m'en acheter une. J'agis rarement de mon propre chef, alors c'était la première fois que je l'avais jamais fait. Mais grâce à cela, je suis la personne que je suis aujourd'hui dans Kanjani8. Ça pourrait avoir été le destin.
L'enfant qui ne pouvait pas trouver un rêve en vit un désormais. C'est vrai. Les gens peuvent changer. Bien sûr, il y a une montagne de choses que je souhaiterais avoir fait différemment. J'ai toujours pensé que j'aurais du revenir à Tokyo le jour où le président m'avait appelé. Mais quand je fais de mon mieux maintenant, tout mes regrets du passés s'évanouissent. C'est pourquoi je pense que tout ce dont j'ai besoin de faire est de continuer à donner mon maximum peu importe les obstacles que je rencontrerais.
Crédit : Strawberry fzz
Dernière édition par eric clutter le Dim 29 Juil 2012 - 13:22, édité 1 fois | |
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