Eita et Maru dans SODA : L'amitié entre hommes.

Eita et Maru dans SODA : L'amitié entre hommes.

Avant de travailler ensemble dans le film, quelles étaient vos impressions l'un envers l'autre ?

Eita : J'ai regardé Maru-chan à la télévision. J'ai toujours pensé qu'il était plus qu'un type qui essayait d'être drôle. C'est pourquoi, la première fois que nos regards se sont croisés et que nous nous sommes salués, il y avait vraiment une agréable atmosphère autour de lui. Mais en même temps, j'avais le sentiment qu'il y avait quelque chose de plus complexe le concernant et qu'il y avait des choses qu'il nourrissait. Je pensais qu'il devait y avoir quelque chose de plus profond en lui et je voulais comprendre ce que c'était. Je suis devenu vraiment intéressé par cet aspect de lui.

Maru : Avant de nous rencontrer, j'avais une forte impression de lui à cause de ses dramas, alors j'imaginais qu'il y avait autour de lui une atmosphère douce et réconfortante. C'est pourquoi je me suis senti charmé par le côté masculin qu'il a montré dans ce film. Je ne peux pas tromper Eita-kun. J'ai eu l'impression d'avoir des ennuis dès que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. J'avais le sentiment qu'il pouvait voir à travers moi. *rires* Une fois que je passe beaucoup de temps avec quelqu'un, je m'ouvre enfin à lui, mais je suis en quelque sorte une personne qui ne sait pas vraiment comment se comporter face aux gens qui s'attachent à moi. Eita-kun a vraiment senti la façon dont je m'éloigne des autres. C'est pourquoi nous avons pu devenir ami naturellement, et pendant le film, Eita-kun m'a sauvé de ces façons-là.

Eita : Maintenant que j'y pense, quand nous étions rendus à la fin du tournage, on était que tous les deux. C'est à ce moment que j'ai décidé que je voulais prendre le temps de connaître Maru-chan, et je lui ai posé des questions sur tout, à commencer par sa situation familiale et d'autres choses.

Maru: En effet.

Eita : Mais il répondrait seulement à 2 ou 3 des 10 questions que je lui ai posées.

Maru : Oh, allez. *rires* Je t'en ai dis beaucoup plus que je ne le ferais d'ordinaire !?

Eita : Bien. Merci, alors. *rires*

Maru : Je ne parle pas d'habitude de ce genre de trucs. Alors c'était très amusant ! C'est un conseiller ivre. *rires*

Ça doit être une proximité entre garçons que les filles ne comprendraient pas.

Eita : Oui. C'est un processus très délicat entre les mecs.

Maru : On garde ça secret des filles. *rires* Ce n'est pas comme si nous sortions de notre façon de nous ouvrir les uns les autres. Tu penses justement naturellement, « Je me demande quel genre de personne est ce mec. » et tu deviens plus intéressé par lui. Ça pourrait être de la sympathie, ou ça pourrait être parce qu'ils ont quelque chose que tu n'as pas. Je suis content de faire partie de cette catégorie pour Eita. *rires*

Eita : Pendant nos pauses, je regardais Maru-chan dire des choses drôles ou chanter des chansons drôles pour nous, ou bouger d'une façon drôle et ça me faisait réaliser à quel point il est mignon. *rires* Le tournage est un processus fastidieux, alors c'est important de s'amuser pendant les pauses.

Maru : J'ai seulement agit en me basant sur l'ambiance présente, je ne me rappelle même pas les chansons que j'ai chanté, mais je suis honoré. *rires* Je suppose que je ne peux pas m'en empêcher parce que je m'amusais tellement. C'était effrayant de faire quelque chose pour la première fois et de se diriger vers un monde inconnu, mais plus que tout, je me suis amusé pendant ce film. Nous avons eu beaucoup de liberté pour faire ce que nous voulions aussi longtemps que nous étions prudents pour ne pas avoir d'accidents, alors j'ai pu m'amuser tout en respectant les règles. Au début, j'ai en quelque sorte mis en place mes défenses contre Eita-kun, mais à la fin, j'ai fini par l'appeler « Eita-chan ! » *rires*

Eita : Il n'y avait rien en Maru-chan pour lequel j'aurais mis en place mes défenses. Oh ouais, ce matin quand j'ai vu Maru-chan pour la première fois depuis longtemps, j'ai soudainement pensé, « Je veux porter Maru-chan ! » C'est pourquoi la seconde fois que j'ai vu Maru-chan, j'ai collé mes bras sous les siens et je l'ai soulevé.

Maru : Ça m'avait surpris !

Eita : Mais ensuite Maru-chan a fait exactement la même chose avec moi. Il y a quelque chose à propos des mecs qui fait que ce genre de choses est normal.

Maru : Même si c'était la première fois que ça m'était arrivé. De toute ma vie, il n'y a jamais eu une personne pour venir me prendre dans ses bras dès la seconde fois qu'elle me voit. *rires*

Eita : Vraiment ? *rires* Mais je suppose que si on y réfléchit bien, je n'ai jamais eu non plus le désir de prendre quelqu'un comme ça.

Maru : Mais ça m'avait rendu heureux. *rires* Ça m'a détendu. J'étais un peu nerveux aujourd'hui car cela faisait longtemps que je ne t'avais pas vu, mais après ça, les choses sont immédiatement redevenues normales quand nous étions proche pendant le tournage. Eita-kun a été capable de faire ça sans parler, alors je pense qu'il a une bonne emprise sur mon mode de vie. C'est sûrement beaucoup plus rapide que de faire du rattrapage sur nos circonstances actuelles. Mais c'est quelque chose qui est arrivé naturellement, alors à tous ceux qui lisent cette article, s'il vous plaît n'essayez pas ça à la maison, n'allez pas soulever des gens à l'improviste, okay ? *rires*

Vous avez obtenu un permis moto pour le tournage du film, Maruyama-san ?

Maru : Si je n'obtenais pas mon permis avant le début du tournage, je n'aurais pas été capable de conduire, alors ils auraient du me virer... Et c'est un peu comme-ci, vous savez, le manque de sauvagerie. Ça ne m'aurait pas donné le sentiment d'être sauvage. *rires* Ça aurait rendu plus difficile le travail de la caméra pour mes scènes, et je suis sûr que tout le monde aurait rit de moi. Alors j'étais désespéré et j'ai réussi à avoir mon permis. Mais une fois que j'ai eu mon permis, je me suis rendu compte que je conduirais avec un side-car, c'est donc en fait un véhicule complètement différent. *rires*

Eita : *rires* Je conduis depuis que j'ai 16 ans, mais avant que le tournage ne commencer j'ai fait une sorte de test pour voir jusqu'à quelle vitesse la moto pouvait aller quand je roulais, ou si je pouvais tourner et ainsi de suite. J'aurais voulu pouvoir faire davantage, mais si je me blessais, cela aurait interrompu le tournage. Et cette fois, il y avait des scènes d'action qu'il serait évidemment impossible pour moi de faire, alors j'ai pu adopter une attitude claire avant de monter sur le plateau. Je me disais que si je faisais des scènes moi-même ou que j'avais une doublure, ça ne me dérangerait pas aussi longtemps qu'il y avait de vrais conducteurs qui existent dans le film.

Maru : Après la fin du tournage, je me suis acheté une moto. Tous les autres membres de « Wild7 » y compris Eita sont des conducteurs expérimentés, alors je leur ai posé des questions là-dessus. Récemment, je conduis quand je dois aller quelque part. Nous avons aussi parlé de réunir les membres et d'aller faire un jour de la randonnée, non ? Ça a fini par être l'hiver avant nous n'ayons pu rendre ça réel. *rires*

Eita : Vous savez ces moments où vous avez envie de sortir pour une course rapide ? Je suis gêné quand je veux inviter des amis faire un tour, mais la prochaine fois j'essaierais de t'inviter, Maru-chan.

Maru : Ok !

Eita : Tout ce que je fais est d'aller sur la Kanpachi, prendre la troisième Keihin et tourner autour de la première aire de repos et revenir. Ça ira ? J'effectue ce parcours et puis je reviens à la maison.

Maru : Oh, vraiment !? Hmm. Okay, invite-moi ! Sérieusement, maintenant je ne conduis que pour aller à la salle de gym à côté de chez moi, alors je veux conduire sur une longue distance.

Eita : La voie expresse de Shuto a beaucoup de virages et c'est assez effrayant, mais la troisième Keihin est une route droite.

Maru : Quand je conduis dans les environs de la ville, il n'y en a pas beaucoup. Je ne roule pas tellement, alors invite-moi une fois s'il te plaît. A ce rythme, je ne sais pas pourquoi j'ai acheté une moto tout-terrain. *rires*

Eita : Les routes droites sont super. Mais ça doit vraiment n'être que des routes droites ?

Maru : C'est même meilleur ! Je n'aime pas avoir à faire beaucoup de virages. *rires*

Eita : *rires*

Si vous êtes tous les deux co-stars de nouveaux, quel genre de rôle aimeriez-vous obtenir ?

Eita : Quelque chose qui ne serait pas qu'une simple histoire d'amitié, hein ?

Maru : Quelque chose d'un peu insolite qui reste toutefois intéressant. On traversera tous les deux des difficultés.

Eita : Ah, que penses-tu de ça ? Il y a un centre commercial où Maru-chan vent des robes et je m'occupe d'un magasin de yakitoris. (des brochettes de viandes) Ce sont des magasins transmis de génération en génération, ce sont donc des magasins que nous avons hérités de nos parents.

Maru : Uh huh.

Eita : La boutique de vêtements de Maru-chan n'a pas tellement de clients, mais les affaires marchent bien à ma boutique de yakitoris.

Maru : C'est assez vexant. *rires* Je suis sûrement jaloux du magasin de yakitoris. Et il y a les émotions, aussi, comme, « Les robes que je vends sentent comme la fumée de ton magasin et c'est un gros problème... » *rires*

Eita : Les gens du centre commercial se réunissent pour une réunion pour en discuter, et ils concluent que nous avons besoin d'être amis tous les deux. Même si il y a eu de la friction entre nous, beaucoup de choses arrivent, on se rapproche progressivement et à la fin, de toutes mes forces, je soulève Maru-chan du sol. (ils deviennent copains)

Maru : Oh, alors c'est la conclusion ! *rires*

Eita : Nous nous réconcilions et ensuite Maru-chan joue une scène d'émotion où il éclate vraiment en sanglots. Et puis je pousse un profond soupir de soulagement. Dès lors, le magasin de vêtements a aussi beaucoup de clients.

Maru : J'aime vraiment cette histoire. C'est la première fois que je l'entends et pourtant tu l'as racontée si clairement. Tu y avais déjà réfléchi, Eita-kun ?

Eita : Non, ça m'est seulement venu naturellement à l'esprit. *rires*

Maru : Trop drôle ! Eita-kun est une personne étrange après tout. Je ne connais personne qui te ressemble parmi mes amis.

Eita : Moi non plus je ne connais personne qui te ressemble, Maru-chan.

Maru : Mais sérieusement, cette histoire est tellement stupide, comique et mignonne. Je l'aime bien. Peut-être que quelqu'un lisant cette interview viendra nous voir avec une proposition de film.

Eita : Un film de deux heures suffirait. Ajoutez s'il vous plaît « D'après une idée originale d'Eita. » dedans. *rires*

Maru : Incluez s'il vous plaît la dernière partie, où il me soulève du sol. *rires*