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 [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru

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Black Mokona
Eito Crise d'Ado
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Black Mokona


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[Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru Empty
MessageSujet: [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru   [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru I_icon_minitimeLun 8 Avr 2013 - 22:24

Longue interview de 10 000 caractères
Ma période à cœur ouvert: du temps où j'étais junior


vol.9 Shibutani Subaru
La réponse à laquelle je suis arrivé après un nombre sans fin de “Je ne veux pas de ça”

Perdre est inacceptable. C'est la guerre !

-- Quels étaient tes rêves quand tu étais petit ?
Rien en particulier. Je ne voulais pas devenir quelqu'un en particulier, ni avoir un futur particulier. Jusqu'au collège à peu près, sortir avec mes amis était suffisant. Les choses étaient bien comme elles étaient tant que j'appréciais le moment.

-- Quel genre d'enfant étais-tu ?
En regardant rétrospectivement, j'étais un enfant bizarre. Je n'étais pas le clown de la classe, ni le boss, ni le calme... j'étais bizarre~. Je ne pouvais appartenir à aucun groupe. Ou plutôt, j'avais la possibilité d'appartenir à n'importe quel groupe, mais en même temps je n'appartenais à aucun. Je suppose que je ne voulais pas que les gens s'associe avec moi, d'une certaine manière, « tu es ce genre de gars »

-- Et quand tu étais encore plus jeune ?
J'étais un enfant qui ne pouvait pas tenir en place. J'aimais les sites de constructions. Je n'arrivais jamais les mains vides à la maison. J'avais toujours un tuyau en acier, ou un bloc de bois, je ramenais seulement des choses que je trouvais bien. Ma mère avait l'habitude de me gronder tout le temps pour ça.

-- Tu te faisais gronder souvent alors.
Mm. Mais j'aimais ma mère. Je la suivais n'importe où elle allait. Je la suivais, mais je me perdais toujours (rires). J'étais du genre à m'égarer. Quand on allait à l'épicerie, j'allais tout à coup voir l'homme qui vendait des glaces et prétendais être un enfant perdu, je suppose que j'avais bien calculé. Je faisais comme si j'étais triste, et j'avais de la glace. Mais je ne faisais pas ça par ruse, juste que j'agissais beaucoup par pulsions.

-- Ton audition a eut lieu quand tu avais 15 ans. Ta mère a envoyé une inscription sans que tu ne le saches ?
C'est vrai. Pour être franc, je n'étais pas vraiment un enfant “bien”, je crois que ma mère a pensé “Je ferais mieux de faire faire quelque chose à cet enfant”.

-- Tu as du être surpris quand l'invitation à l'audition est arrivée ?
On ne m'avait rien dit. Le jour de l'audition était le jour de mon anniversaire. Je me suis levé le matin et ma mère a dit « viens avec moi ». J'étais du genre « j'ai promis de voir mes amis aujourd'hui, je ne peux pas » je refusais sans cesse. Mais au final elle a dit « Je te donnerai 5000 yen (environ 38 euros aujourd'hui) » et j'ai dit « je viens » (rires)

--Quand as-tu réalisé que c'était une audition?
On a pris le train jusque là-bas. La station où on est descendu était là où les parents de ma mère vivaient, alors avant d'arriver pas loin je pensais « aah, on va chez grand-mère alors » Mais on a commencé à prendre une autre direction, et j'étais genre, « huh ? ». Et puis il y eut cette énooooorme file. Et là j'ai compris, « Ah ! ». En ce temps-là il y avait cette émission de Juniors le soir. “Ai LOVE Junior”, je crois que ca s'appelait comme ça. Ma mère regardait toujours cette émission et était comme « tackey est tellement cool, tu ne trouves pas ? » Elle n'arrêtait pas de me dire des trucs comme ça. Mais ça ne m'intéressait pas du tout, alors j'y faisais pas attention. Mais au moment où j'ai vu ce tas de jeunes de mon âge en train de faire la queue, j'ai fait le lien.

-- Tu n'étais pas trop excité par tout ça ?
Au début. Mais voyez-vous, c'était des gars du même âge que moi, des centaines venant des écoles des autres quartiers, n'est-ce pas ? Quand on est au collège, ton monde est petit, toutes les personnes qui n'étaient pas de ton école étaient des « ennemis ». Alors plutôt que de voir ça comme une audition, j'ai pensé “Perdre est inacceptable. C'est la guerre! ». Le staff m'a donné une étiquette et m'a dit d'écrire mon nom dessus, puis de le coller sur le torse. Tout le monde a écrit son nom de famille, mais moi j'ai juste écrit mon prénom « Subaru » (すばる) en gros caractère. C'est la première fois que j'étais content que mon prénom soit en hiragana. Je n'aimais pas trop avant ca. C'est un peu comme un nom de fille, je n'étais pas content de ca jusque là.

--Parce que se démarquer était ce qui comptait à ce moment-là (rires)
Oui. Puis il y a eut un test de danse aussi, et j'étais genre « pousses-toi de mon chemin !» je suis arrivé juste devant, bien au milieu. L'audition a en fait duré moins d'une heure, et je crois qu'on est 3 à avoir été pris, « toi, toi et toi » Maru a été choisi aussi. Quand ils m'ont désigné, j'ai pensé « Ok, c'est parti » J'étais assez satisfait. Il y avait une interview pour un magazine juste après, et un tournage pour la TV aussi. Je ne comprenais pas une chose de ce qui était en train d'arriver à ce moment-là.

Ce qui a changé le destin : Aishiteru, Aishitenai

-- Et après ça ?
Ils ne m'ont pas appelé pendant 3 mois environ. Je n'avais rien fait, mais la photo qui avait été prise le jour de l'audition est apparue dans les magazines. C'était bizarre de voir ça. Le jour suivant quand je suis allé à l'école, les filles parlaient entre elles de ça et autres.

-- Donc ils t'ont rappelé 3 mois plus tard ?
Ils m'ont appelé pour l'audition qui allait se tenir pendant le concert de Noël des Kinki Kids. J'en avais déjà passé une, mais je l'ai refait avec des gars qui tentaient pour la première fois. Plus de personne ont été sélectionnées cette fois-ci. Yokoyama et Marukami y étaient je crois.

-- Et es-tu monté sur scène le même jour ?
Oui. Le Osaka-jou Hall peut contenir environ 10 000 personnes. Je n'avais jamais entendu les cris d'autant de filles auparavant, et par conséquent ce fut le trou noir dans ma tête.

-- Et ensuite ?
J'ai été backdancer pour le show de (Domoto) Tsuyoshi-kun à Osaka, et d'autres trucs. Il y avait un tournage toutes les semaines, alors on répétait le samedi et faisait la vraie prestation le dimanche, toutes les semaines. Je me faisais des amis tout le temps vu que les autres étaient de la même tranche d'âge que moi. J'allais là-bas en train, mais il se trouve que Murakami et moi étions du même coin, alors on y allait toujours ensemble. Mais en même temps c'était bizarre. On était tous de bons amis, mais on était tous là en tant que Juniors. Tu penses toujours à comment l'autre gars a eu une meilleure position que toi.

-- La 2e année après être devenu Junior, tu étais dans KYO TO KYO, n'est-ce pas ?
C'est vrai que j'ai été appelé pour le photoshoot du poster, mais quand le vrai projet a commencé, moi et Murakami n'en faisions pas partie. On s'est vexé tous les deux, on pensait « c'est quoi ce bordel » [dsl mais j'ai pas trouvé mieux, il n'a pas dit ça comme ça dans un magazine, mais je pense que sur l'instant ils ne disaient pas des trucs édulcorés]

-- Ça s'est donc passé comme ça.
On voulait tous en faire partie. Pouvoir le faire était une chose plutôt importante pour nous tous. Yokoyama en a fait partie dès le début, moi et Murakami on nous dit de les rejoindre vers le milieu de la saison. On a eu ces petits rôles secondaires. Au début, les Tokyo Juniors étaient les rôles principaux, mais ensuite il a été décidé qu'il y aurait plus de Kansai Juniors. Le président est venu vers moi tout à coup et m'a demandé « Tu peux chanter ? ». Jusque là le seul chant que j'avais fait était au Karaoke, alors j'ai répondu « je ne sais pas », mais quand j'ai essayé de chanter pour lui dans un studio ou je ne sais plus où, il m'a complimenté.

-- Tu te souviens du nom de la chanson ?
Aishiteru, Aishitenai. Et ainsi il a été décidé que je chanterai cette chanson sur scène. Et ensuite le président m'a complimenté pour ça aussi, et il a soudain été décidé que je chanterai dans M-sute (Music station), alors j'étais comme « Eh ? Ça va vraiment marcher? »

-- Quelle promotion.
Quand j'y pense maintenant, je comprends à quel point c'était incroyable. Être tout à coup dans une émission TV en live, tout seul, à chanter Aishiteru Aishitenai. Le jour suivant la diffusion du Music Station, on a eu un show à Kyoto. Quand j'ai chanté la même chanson, les acclamations que j'ai eues en retour étaient surprenantes. C'était comme “GYAAAAAAAA!!” J'étais complètement choqué, vu que ça n'avait jamais été comme ca auparavant.

-- Ainsi ton monde a changé du jour au lendemain.
Quelque chose comme ça. Jusque là je prenais le train, mais comment dire, après ça, quand je montais dans le train, ce ne serait pas exagéré de dire que la voiture où j'étais, était remplie de fangirls. Ça n'avait vraiment aucun sens pour moi.

-- Et puis tu as commencé à avoir plus de travail, petit à petit, et tu as commencé à travailler à Tokyo plus souvent.
Mm. Au début, les Juniors de Tokyo semblaient tous comme collés ensemble. J'étais dans ces émissions pour NHK, et ils étaient genre « Ouais, tout ça c'est normal » Ça m'a énervé, « Ces gars pense qu'être à la TV c'est donné ». J'ai ressenti l'énorme différence qu'il y avait avec le Kansai. J'étais comme, les gars dans le Kansai sont tellement plus désespérés en comparaison. Je ne voulais pas perdre.

-- Je vois.
Mais je passais de plus en plus de temps avec eux, j'ai commencé à être ami avec des Tokyo Juniors aussi. De leur côté, ils me connaissaient un peu aussi. Certains d'entre eux avaient été backdancer quand j'étais au Music Station. Forcément ils ont du être du genre « C'est qui ce type ? » qu'un gars qu'ils n'ont jamais vu apparaisse tout à coup et commence à chanter tout seul. Je n'avais pas réalisé ça au début.

-- Tu étais proche de quels Tokyo Juniors ?
Il y avait Nino et Aiba, Matsujun aussi. Les membres actuels d'Arashi. Ils étaient souvent à la TV même parmi les Juniors, alors il y avait une certaine rivalité amicale entre nous. Mais en dehors du travail, on était juste bon amis. J'ai pu être dans beaucoup de magazines, à la TV, et même dans des dramas à cette période ; tout était tellement excitant. Chaque seconde était comme nouveau. Vraiment j'y allais et je faisais tout ce que je pouvais faire à ce moment-là.

-- Tu étais plutôt occupé ?
Plusieurs choses se sont déroulées en même temps. Il y a eu le Dome tour que les Johnny's juniors ont tous fait ensemble, on m'a donné une chanson à chanter seul au milieu d'eux et d'autres choses. Tackey & Tsubasa et moi, tous les 3 on a chanté ensemble. J'étais tellement occupé que je n'avais pas le temps de me rendre compte à quel point j'étais occupé.

Takizawa de l'Est, Subaru de l'Ouest.

-- C'est à ce moment là que les gens parlaient de « Takizawa de l'Est, Subaru de l'Ouest », n'est-ce pas ?
Quand je venais tout juste d'entendre ces mots, j'ai pensé “C'est assez incroyable !” Mais je ne me voyais pas comme ca. Tackey avait toujours une présence particulière.

-- As-tu ressenti une pression du fait d'être comparé à quelqu'un ?
Être comparé et ce genre de chose, tout ça n'avait pas d'importance pour moi. Mais..... J'ai toujours profondément ressenti « Je suis moi, Je n'ai pas besoin d'être pareil [que les autres] »

-- Tu étais proche de Tackey ?
On était vraiment proche tous les deux. On était du même âge. On se retrouvait toujours ensemble en ce temps là. On était proche, mais Tackey pensait et ressentait déjà les choses différemment. Par exemple quand on chantait sur scène, je pensais « Tout le monde me regarde ! » (rires) Mais Tackey était différent, il avait un point de vue objectif et il était comme : « on chante tous ensemble, je n'aime pas la façon dont les gens semblent n'apprécier que ma partie » Tackey a toujours été comme un petit Johnny-san.

-- Tu l'admirais ?
Ce n'était pas vraiment de l'admiration. C'est plutôt comme si j'essayais d'aller dans l'autre direction. C'est difficile à expliquer, mais plus les gens allaient connaître mon nom, plus j'allais penser : « Non non, je ne suis pas comme ca » J'ai eu peur de ne pas avoir un « sens commun » des choses. C'est comme, ne pas devenir humain. J'avais l'impression qu'une fois que je me serais laissé aller, j'aurais tout perdu.

-- C'est comme une peur que tu as ?
Je ne sais pas vraiment si c'est une peur. Je me demande ce que c'est. Les stars et les idols, quand je pense à eux, je vois quelque chose d'intangible, quelque chose loin de la réalité, étincelant et brillant. Bien sûr c'est quelque chose d'incroyable. Mais il n'y a rien qu'on peut vraiment saisir. Je ne voulais pas être comme ça. J'ai toujours voulu être proche. Je voulais que les gens me voient comme quelqu'un qui existe réellement, qu'ils me voient tel que je suis.

-- “Je ne suis pas différent de vous” quelque chose comme ca ?
Oui. Par exemple, les lecteurs qui lisent cette interview et moi sommes pareil. Je ne comprends pas vraiment ce que sont ces sentiments. Mais qu'importe, l'existence de Tackey à toujours été vraiment importante pour moi. Si ce n'était pas pour lui, j'aurais probablement...

-- Probablement ?
J'aurais probablement arrêté depuis longtemps. J'aurais été emporté, causé des problèmes, et ca en aurait déjà été fini pour moi. Vraiment. Hm. Définitivement. Parce que Tackey était là, j'ai été capable de maintenir ma propre existence. Mais c'est aussi le moment où j'ai commencé à me poser des questions et à lutter.

-- A propos de quoi?
“Qu'est-ce que j'ai vraiment envie de faire ?” J'ai passé l'audition quand j'avais 15 ans, et par la suite je n'ai pas arrêté de courir en avant sans jamais regarder autre part que devant moi. Mais, de la même façon dont j'ai toujours été depuis tout petit, j'avais comme l'impression que je n'étais pas à ma place. Être avec les autres personnes. « Johnny's », « Juniors ». Je n'aimais pas être catégorisé comme ça. Il se trouve que j'ai commencé à vivre seul au moment où je me disais que les choses ne semblaient pas bien. Et ensuite parce que j'étais seul, à la fois dans le bon et le mauvais sens, j'ai eu beaucoup de temps pour réfléchir. J'ai fini par me dire « mais qu'est-ce je suis en train de faire de toute façon ? »

-- Tu as arrêté de courir et tu t'es posé, pour la première fois.
Hm. Jusque là, tellement de choses se sont passées les unes après les autres, tout n'arrêtait pas de se développer et tout ce que je pouvais faire c'était continuer. Je n'avais pas le temps de réfléchir. Quand j'ai pris le temps de me poser pour la première fois, j'ai pensé « je ne veux pas être comme ça pour toujours » Je ne sais pas exactement ce que c'était, si je ne me sentais pas en sécurité, ou bien insatisfait. J'avais juste l'impression que les choses ne se déroulaient pas de la manière dont elles devaient. « Je veux faire quelque chose que moi seul peux faire » Mais je ne savais pas quoi faire, et je n'ai pas pu le faire immédiatement non plus.

-- As-tu pu parler de tout ceci à quelqu'un ?
Du fait de ma personnalité, et comme j'étais un adolescent, je ne savais pas comment le faire. Ca aurait surement été mieux si j'avais juste parlé honnêtement de tout ça. Alors peut-être que les gens m'auraient dit : « Ah, c'est ce que tu ressens. Alors pourquoi n'essaierais-tu pas ça ? » Tout se serait peut-être résolu là. Mais autour de moi il n'y avait que des adultes à qui je n'avais encore jamais parlé, je ne pouvais juste aller leur parler. La seule façon dont j'ai pu m'exprimer moi-même a été de me rebeller et dire : « non, ce n'est pas ce que je veux ». Mais bien sûr personne ne me comprenait. Puisque que j'ai commencé à me comporter ainsi sans prévenir. Je crois que j'ai juste rendu tout le monde confus. Si j'avais été un peu plus intelligent, un peu plus mature, j'aurais peut-être pu me sortir de tout ça. Mais, tout n'était que douleur, je pensais juste à déjà quitter. Non, mais...... J'ai pu le dire mais en vrai je n'aurais pas vraiment abandonné je pense. Quelque part dans mon cœur, j'espérais que quelqu'un me comprendrait.

-- Avais-tu de l'espoir ?
Il y avait une chose, ce n'était pas quelque chose qui m'a apaisé ou quoi, mais la chose qui était bien, c'était d'être dans un groupe. Quand je faisais des chansons avec les FiVe, quand j'étais en studio, je me sentais totalement bien, et c'était fun. J'aurais peut-être arrêté si je n'avais pas pu faire ce que j'ai fait avec les FiVe. Il y avait un peu d'espoir dans ça, ou plutôt, je sentais qu'il y avait une possibilité. Je pense que c'est pourquoi j'ai pu continuer.

Tout le monde luttait pour les mêmes choses.

-- Et puis, comment as-tu fini par revenir à Osaka ?
Je n'avais rien fait pendant un an environ. On m'a donné la chance d'être dans l'émission de Koichi-kun, “Pikaichi”. Yokoyama et Murakami y étaient aussi. Tous les 3 on allait sur les lieux de tournage, et travaillait au studio. Mais j'ai arrêté ça aussi, en disant « Je ne veux pas faire ça ». Toma les a rejoints à ma place. J'en ai fait partie pour les premières émissions seulement. Mais ces 2 gars ont continué. A ce moment-là, c'est à peu près le seul travail qu'ils avaient aussi. Je pense que je leur ai causé beaucoup de problèmes. Ca aurait été différent si j'étais resté, je pense. Mais je ne voulais pas, je ne pouvais tout simplement pas.

-- tu avais l'impression que tu leur devais des excuses à eux deux.
Oui. Ils avaient leurs propres combats aussi. Je pouvais le dire juste en les voyant. Ils ont rejoint les Johnny's, en tant qu'idols, mais on attendait d'eux de la comédie, c'était ca quand les gens nous disaient de faire le skit d'introduction pour le public avant que le tournage ne commence, ce genre de choses. [Expliquer les règles, quand applaudir, à quoi s'attendre etc]. Ils avaient des luttes bien différentes, mais je sais que ça a été dur pour eux. Surtout Yoko, nous sommes plutôt similaires. Je comprenais totalement comment il pouvait se sentir en rébellion. On était dans des situations différentes, mais la quantité de travail que moi et eux avions, continuait de diminuer, diminuer et diminuer.

-- Quand est-ce que les choses ont commencé à s'améliorer ?
Malgré ma façon d'être, les personnes autour de moi ont quand même essayé de m'aider.

-- Ils n'ont pas pu te laisser tomber.
Le président, il m'a particulièrement compris. Ce n'est pas comme si j'avais vraiment été lui parler. Mais il a juste su, et compris. Il m'a laissé faire des chansons avec les FivE pendant des émissions sur NHK et d'autres choses. Il a essayé de m'aider. C'est à ce moment-là qu'il m'a dit « que dirais-tu de faire une pièce à Osaka à nouveau, juste avec les membres du Kansai ? »

-- Et tu es retourné à Osaka.
Mm. C'était une pièce appelée ANOTHER, en août 2002, pendant un mois. Je n'avais aucun autre travail, alors j'ai pensé que c'était la chance de retourner à Osaka. Et don c'est pourquoi je suis rentré. J'ai quitté mon appartement à Tokyo.

-- Qu'est-ce que tu as ressenti en revenant dans ta ville natale ?
Bien sûr je me suis senti à mon aise. Mais mes anciens amis étaient là aussi évidemment, je n'avais eu aucun travail, mais les gens connaissaient mon nom. Je me suis battu en un sens aussi, ma fierté tout ça. Je crois que j'avais 20 ans, par là. Je ne pouvais pas juste revenir vivre avec mes parents, alors j'ai loué un endroit pas loin.

-- Et sur cette scène, tu as rencontré la plupart des membres actuels des Kanjani∞
Ca faisait un moment depuis la dernière fois que j'avais travaillé avec Yokoyama et Murakami . Nishikido et Maru et Yasu aussi, ça faisait longtemps. Quand on s'est retrouvé ensemble et qu'on répétait, on ne se parlait pas vraiment entre nous, mais c'était confortable, et ça semblait « sûr ». L'atmosphère qu'ils ont ressentie était la même que celle que j'avais. « Ces gars luttaient pour les mêmes choses pour lesquelles je luttais » C'est pourquoi j'ai pu changer. Parce qu'on était camarades. Ils m'ont donné l'envie de travailler dur avec eux une nouvelle fois. Ça va peut-être sembler exagéré, mais en un sens, c'est comme si nous étions tous blessé d'une façon ou d'une autre, et ensuite on a tous été mis ensemble et on a dit : « Essayons ça une fois de plus ! » C'est vraiment ce qu'on a ressenti.

-- Comment se sont passées les prestations ?
Ça faisait un moment depuis la dernière fois que je m'étais montré aux fans. Je crois que je les ai inquiétées. Celles qui m'avaient supporté. Quand je me suis tenu sur scène, je me souviens avoir vu des fans pleurer. Elles ont probablement cru que j'avais arrêté. Je n'oublierai jamais ces larmes. Je me souviens combien elles m'ont rendu heureux.

--Donc tu as appris sur le tas ce que signifiait avoir des fans.
Je suis désolé de les avoir inquiétées. Mais pour être honnête, je n'ai jamais ressenti avoir fait quelque chose de mal. Même maintenant, je pense toujours que je n'ai rien fait de mal. Je pense que tout jusqu'à maintenant devait se passer ainsi, pour ce qui s'est passé durant cette pièce. Bien sûr je sais que j'ai embarqué des personnes dans des choses dont lesquelles ils n'avaient pas à s'occuper. C'est une façon brutale de le dire, mais les personnes qui m'ont laissé m'aurait quitté à un moment ou un autre. Je ne vais pas les obliger à rester avec moi. Ce qui serait le mieux, bien sûr, c'est si les personnes qui m'avaient compris étaient restées avec moi.

-- Je vois. Donc ANOTHER a été un tournant pour toi.
C'est vrai. C'est la première fois que je considérais le travail comme du « travail ». Jusqu'alors, tout ce que j'ai pu faire c'était finir désespérément tout ce qui avait été mis devant moi. Les shows à Shouchizuka ont continué pendant 5 ans. Je crois que c'est au milieu de la première année, nous nous sommes dit : « Travaillons dur pour pouvoir continuer l'année prochaine encore » On a réfléchi à comment faire venir plus de monde, ce qui les rendrait heureux, on a réfléchi très sérieusement. Je crois que cette pièce a été la première fois où j'ai commencé à penser sérieusement dans cette ligne de travail.

-- Le public n'était pas nombreux au début, n'est-ce pas ?
Mm. Au début on ne pouvait pas atteindre les 1 000 entrées. Les membres rassemblés, on a été à Tokyo, on a été dans des dramas, on a travaillé dur, mais on ne pouvait toujours pas réunir 1000 personnes. Je pense que c'est pour ça qu'on était si désespérés. On parlait et disait des choses comme « Faisons ça plus de cette manière » « Essayons de faire ça ». Et en allant dans cette direction, doucement, plus de personnes ont commencé à venir. Je crois que c'est pendant notre 3e année qu'on a enfin réussi à remplir la salle. Entièrement. Je me rappelle comme j'étais heureux la première fois que nos tickets se sont écoulés. Ça m'a rendu vraiment heureux de savoir que pour la première fois, on a été capable d'accomplir quelque chose grâce à nos propres efforts.

-- Pourquoi as-tu été capable de persévérer ?
En partie parce que j'avais 20 ans. Pour le reste du monde, 20 c'est encore totalement jeune, mais c'était différent si tu étais un Junior. On a vu les Arashi débuter, et comment dire, moi et les autres, on a tous senti que ça allait être notre dernière chance. On a pensé « Faisons tout ce que l'on peut”. En un sens, On n'avait rien à perdre, alors on a tout fait pour.

-- Étais-tu libéré de toutes les luttes que tu avais traversées quand tu étais à Tokyo ?
Jusque là, ma façon de penser était centrée sur moi, en tant qu'individu « Je suis différent de tout les autres ». C'est comme ça que j'ai découvert ce que les groupes étaient pour moi. Mais quand je suis retourné à Osaka, il n'était plus question d'individu, je pensais « Je vais travailler avec ces gars ». Alors j'ai arrêté de ne penser qu'à moi. Les amis que je me suis fait, les membres actuels, on rêvait tous un seul même rêve. Parce que les membres étaient là, j'ai été capable de rêver à nouveau. Je n'aurais pas pu le faire tout seul. Bien sûr même maintenant, je pense que m'exprimer moi-même au travers d'un groupe est une possibilité, une possibilité vers laquelle j'irai à nouveau quand ce sera un bon timing.


Il y a un paysage que l'on a pu voir parce qu'on a fait les choses pas à pas.

-- Et en 2004, vous avez débuté en tant que Kanjani∞. Avec de l'enka.
C'était vraiment bon. Non, je veux dire, c'était de l'enka, et si tu penses aux regards et comment sont les johnny's, c'est peut-être difficile d'appeler ça « cool ». Mais les regards n'avaient aucune importance. Il n'y avait rien qui puisse avoir autant d'impact, et personne n'avait fait ça auparavant. J'étais certain que nous étions les seuls à pouvoir le faire. Ça m'a rendu très heureux que nous ayons pu le faire.

-- Votre single de début a d'abord été vendu dans la région du Kansai seulement.
Ça n'a rien à voir du tout. Des tas de personnes nous disaient : « Si vous ne vendez pas bien, vous ne parviendrez pas à l'échelle nationale » « Ce n'est pas vraiment un début officiel » mais je ne les écoutais pas, pas du tout (rires). Je m'en fichais. « Merci beaucoup ! On va travailler dur !” C'est tout ce qu'il y avait. J'étais juste tellement heureux. Le jour où notre CD est sorti, je me souviens comment nous sommes tous allés vérifier à un magasin de musique. On a dit : « Allons tous voir s'il [le cd] y est vraiment ». On était comme : « Wow, il est là ! » et après on est tous allé manger des ramen ensemble. « Nous sommes tous ensemble mais personne ne semble nous reconnaître. Est-ce que ça va aller pour nous comme ça ?” C'est ce qu'on s'est dit (rires). Je m'en souviens très bien.

-- C'est là que les Kanjani∞ ont commencé à grandir, pas à pas ?
Je dirais plutôt, depuis ANOTHER. On n'a sauté aucune étape, on a pris notre temps à chaque fois, et c'est pourquoi on a pu voir ce qu'on a vu. Ce qu'on a fait, c'est vraiment ce qu'un groupe indies [pas encore major, officiel] doit traverser. On a commencé d'une petite salle, et on a commencé lentement à rassembler plus de personnes. On a tous connu des bas. Je pense que ça a vraiment une signification d'avoir eu l'expérience de traverser tous ces combats. Et c'était quand nous étions tous à un âge très sensible. Toute la douceur et l'amertume que nous avons connues étaient vraiment concentrées et intense, et on a traversé tout ça dans un si court laps de temps. Ce n'est que récemment que j'ai commencé à comprendre comment chacun de ces combats ont leur signification. Et je pense que c'est quelque chose d'unique à notre groupe.

Tout ce qui a été bon, et tout ce qui a été difficile, rien de tout ca n'a été mauvais.

-- Là maintenant, qu'est-ce que tu dirais à ton toi de cette époque, quand tu étais en train de lutter ?
Ce que je dirais...... Mais voyez-vous, je pense qu'à ce moment-là, rien de ce que n'importe qui pouvait me dire ne me traversait. Aucun mot ne m'atteignait. Alors je ne pourrais rien dire à moi-même. Je regarderais juste calmement. Mais aussi, à cette époque, il y avait toujours des personnes qui étaient vraiment bien avec moi, malgré ma façon d'être. Il y a ce senpai qui m'encourageait vraiment aussi. Bien sûr il y avait le président, les personnes de l'agence, ils m'ont tous supporté. Ma famille aussi. Ma mère spécialement. Je crois que ma mère a lutté aussi, parce qu'elle avait ce sentiment qu'elle était celle qui m'avait mis là dedans. Ces personnes qui m'ont compris sont la raison pour laquelle je suis ici maintenant. Je suis vraiment reconnaissant.

-- Penses-tu que tu es passé par un long chemin ?
Le très long chemin. Mais à la fin, je pense que c'était pour le meilleur. C'est comme ça que j'ai rencontré les autres membres après tout.

-- Quel sera ton objectif à partir de maintenant ?
Je veux que les Kanjani∞ aillent le plus loin possible, pour les personnes qui nous ont supportés jusque là. Je pense que c'est comme ca que l'on peut rendre ce qui nous a été donné. Alors maintenant, tout ce que à quoi je peux penser est comment faire des kanjani∞ le plus grand groupe possible. Ce n'est pas que je sache comment faire exactement. Ce qu'on peut faire maintenant, est de faire de notre mieux avec le travail qu'on nous donne.

-- Je vois.
C'est facile à dire je suppose. Mais vraiment, on a toujours pensé de cette manière, ça n'a jamais changé. L'unique chose que l'on peut faire est d'en faire le plus possible pour chaque chose qu'on nous donne. Nous sommes un groupe qui a traversé les épreuves de cette manière là. C'est une chose dont on peut être fier. On ne sait pas quelle est la bonne réponse. On se perd encore parfois. Tout ce que nous n'ayons jamais eu c'est nous-mêmes, mais on a réussi à aller jusqu'ici au moins. Si les choses ne marchent pas, elles ne marchent pas, et c'est tout. Si c'est le résultat après avoir fait tout ce qu'on a pu, on n'aura aucun regret. Je crois. Je crois que le temps qu'on a passé ensemble, toutes les bonnes choses et tous les moments difficiles qu'on a traversé ensemble, rien de tout ça n'a été mauvais.

-- Finalement, même si tu n'aurais pas écouté, essaie de dire quelque chose à la personne que tu étais ?
Alors, tout ce que je dirais c'est, « Tu peux le faire ! » c'est ce que je dirais « hey toi, tu peux le faire ! »

Trad par [moi vivi-sucre] Scans [ici]
J'espère que la lecture vous aura plus ! ^^
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MessageSujet: Re: [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru   [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru I_icon_minitimeLun 8 Avr 2013 - 22:34

waouh !!

Pas encore tout lu, mais je vais le faire !!

Merci [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru 3651832253
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MessageSujet: Re: [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru   [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru I_icon_minitimeMar 9 Avr 2013 - 19:51

Whaou, sacré boulot, omedettou, et arigatou [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru 83138432 .
J'ai pas le temps là tout de suite mais je le lirai.
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MessageSujet: Re: [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru   [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru I_icon_minitimeJeu 11 Avr 2013 - 7:31

[Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru 2348709073 Eh !!! Callista et Nery !!! Je vous signale que je l'ai déjà traduit celle-là y a un sacré bail !!! [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru 744883311

*soupir* J'étais encore à peine habitué au forum donc je l'avais pas posté ici cette interview mais sur le sujet de Shibu car je pensais que c'était là qu'il fallait le faire. Navré Mokona-chan. [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru 1636519808

J'ai fait pour cette interview : Shibu/Okura/Maru.
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MessageSujet: Re: [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru   [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru I_icon_minitimeJeu 11 Avr 2013 - 10:41

oops, désolé Ricky, je n'étais peut-être pas trop présente à ce moment là et je n'ai pas vu .///.

du coup, merci à toi aussi pour la traduction [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru 3651832253
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MessageSujet: Re: [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru   [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru I_icon_minitimeJeu 11 Avr 2013 - 12:05

Je les ai pas vues ici donc j'ai posté ^^" elles ont été déplacées ici depuis ?
Je posterai seulement les autres alors ^^
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MessageSujet: Re: [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru   [Interview] Myojo 01.2012 - 10 000 caractères - Shibutani Subaru I_icon_minitime

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