Serial translator Kami Eito que même les Admin elles ont (presque) un peu peur !
Messages : 11133 Age : 30 Eito du moment :
| Sujet: Interviews de Shibu-san Mar 10 Avr 2012 - 0:07 | |
| Konbawa. :sleep: Je vous propose de retrouver dans ce topic les traduction des interview de Hentai-sama. Soyez compréhensives, onegai shimasu. C'est ma première grosse traduction et j'ai pu constater (avec horreur *sort*) que même si je comprends assez facilement l'interview en anglais, la traduire en français et surtout en bon français est pas facile facile donc c'est peut-être pas parfait. *en a bavé mais comme c'est pour Hentai-sama, ça passe* :D Il s'agit de l'interview de 10 000 mots *a pas compté mais je suppose que le nombre est à peu près respecté* de Shibutani Subaru du Myojo datant de Janvier 2012 : - Spoiler:
La réponse m'est venu après un nombre incalculable de « Je ne veux pas le faire. »
Janvier 2012
Perdre est inacceptable. C'est la guerre !
Quels étaient tes rêves quand tu étais petit ? Rien en particulier. Il n'y avait rien que je voulais être, rien que je ne voulais que mon futur soit en particulier. Jusqu'à ce que je sois au collège, traîner avec des amis me suffisait. Les choses étaient bonnes pour moi aussi longtemps que je profitais de l'instant présent.
Quel genre d'enfant étais-tu ? Maintenant que j'y repense, j'étais bizarre. Je n'étais ni le clown de la classe, ni le chef, ni le silencieux... J'étais bizarre. Je n'arrivais pas à appartenir à un groupe. Ou plutôt, je pouvais appartenir à n'importe quel groupe, mais en même temps je n'appartenais à aucun d'entre eux. Je suppose que je ne voulais pas que les gens me regroupe d'une certaine manière, « Tu es ce genre de gars. »
Et quand tu étais plus jeune ? J'étais un enfant qui ne pouvait pas rester en place. J'adorais les sites de construction. Je ne revenais jamais à la maison les mains vides. J'avais toujours un tuyau en acier, ou un bloc de bois. Je ramenais à la maison quelque chose que je trouvais bien mais ma mère me grondait tout le temps à propos de ça.
Dans ce cas, on te grondait souvent. Mm. Mais j'adorais ma mère, je la suivais partout où elle allait. Je la suivais partout mais je me perdais toujours (lol). J'errais un peu partout. Quand nous allions à l'épicerie, je partais soudainement vers le vendeur de glace et prétendait être un enfant perdu, j'avais un truc infaillible. Je faisais mon visage triste d'enfant solitaire. Et avec ça, j'arrivais à manger de la glace et d'autres choses. Ce n'est pas que j'étais malin, j'agissais juste beaucoup sur un coup de tête.
Tu as passé ton audition quand tu avais 15 ans. Ta mère a envoyé ta candidature sans que tu ne le saches ? Exact. Pour être franc, je n'étais pas le « bon » genre de garçon, je pense que ma mère croyait "Je devrais aider cet enfant à faire quelque chose."
Tu as du être être surpris quand l'invitation à l'audition est soudainement arrivée ? On ne m'avait rien dit. Le jour de l'audition était celui de mon anniversaire. Je me suis réveillé le matin et m'a mère m'a dit « Viens avec moi, » Je lui ai dis « J'ai promis à mes amis de les voir aujourd'hui, je ne peux pas. », « Non, tu peux, » j'ai continué de refuser. Mais elle m'a dit « Je te donnerais 5000 yens. » et j'ai répondu « J'y vais. » (lol)
Quand as-tu réalisé que c'était une audition ? Nous avons pris le train pour nous y rendre. La station à laquelle nous sommes descendue était dans les environs où vivaient les parents de ma mère, c'est pourquoi avant que nous ne soyons vraiment rapproché, je pensais « Aah, alors nous allons voir grand-mère. » mais nous avons commencé à marcher dans une direction différente, et j'étais comme, "Huh ?" Et ensuite il y avait cette énoooooooooooorme queue. Et je me suis empressé de dire, "Ah!" A ce moment, il y avait ce spectacle de Juniors le soir. "Ai LOVE Junior," je crois que ça s'appelait comme ça. Ma mère regardait toujours cette émission et était du genre, « Tackey est tellement cool, tu n'es pas d'accord ? » Elle a continué à dire des choses dans ce genre-là. Je n'éprouvais aucun intérêt pour ça alors je n'y faisais pas du tout attention. Mais au moment où j'ai vu des tonnes d'enfants de mon âge alignés, j'ai fait le rapprochement.
Tu n'étais pas trop enthousiaste à propos de ça ? Au début. Mais vous voyez, il y avait des gars du même âge que moi, cent d'entre eux venaient de quartiers scolaires différents, pas vrai ? Quand vous êtes au collège, votre monde est petit, tout le monde autre que ceux venant de votre propre quartier scolaire étaient « des ennemis. » Je voyais ça comme étant plus qu'une simple audition, je pensais que « Perdre est inacceptable. C'est la guerre ! » Les membres du personnel m'avaient donné un bout de tissu, dit d'écrire mon nom dessus et de le coller sur ma poitrine. Tout le monde écrivait son nom, mais moi j'ai juste écrit, "Subaru (すばる)," en grandes lettres. C'est la première fois que j'étais heureux d'écrire mon nom en hiragana. Avant je n'aimais pas vraiment ça. C'est un genre de nom de fille, et donc avant je n'aimais pas vraiment ça.
Parce que se démarquer des autres était ce qui comptait ici. (lol) Tout à fait. Il y avait également un test de danse, et j'étais genre « Fichez le camp, fichez le camp ! »J'étais très en avant, au milieu. L'audition s'est terminé après environ une heure, et je crois que trois d'entre nous étaient choisis, « Toi, toi, et toi. » Et Maru aussi était choisi. Quand ils m'ont pointé du doigt, j'ai pensé « Bien, nous y sommes ! » J'étais assez satisfait. Il y avait une interview pour un magazine directement après ça et également un tournage pour la télévision. Je ne comprenais rien de ce qu'il se passait.
Le destin change. Je t'aime, je te déteste.
Et après ça ? Ils ne m'ont pas appelé pendant environ trois mois. Je n'avais rien fait, mais l'image qui a été prise lors de l'audition était passé dans des magazines. C'était une sensation de bizarre de voir ça. Le jour suivant quand j'étais à l'école, les filles parlaient entre elles de ça et d'autres trucs.
Alors ils t'ont appelé de nouveau après trois mois ? Ils m'ont appelé pour l'audition qui allait être tenu pendant le concert de Noël des KinKi Kids. Je l'avais déjà passé une fois, mais je l'ai refaite avec les gars essayant pour la première fois. Plus de gens ont été choisis cette fois. Yokoyama et Murakami étaient là aussi, je crois.
Est-ce que tu t'es tenu sur scène le même jour ? Oui. La salle d'Osaka-jou pouvait contenir environ 10,000 personnes. Je n'avais jamais entendu autant de filles crier avant, ma tête avait presque explosé.
Et ensuite ? J'étais backdancer dans l'émission de (Domoto) Tsuyoshi-kun à Osaka ainsi qu'à d'autres genres d'émissions. Il y avait des tournages toutes les semaines, donc nous répétions le samedi et faisions le direct le dimanche chaque semaine. Je me faisais des amis tout le temps puisque les gars avaient le même âge et le même rang que moi. Je m'y rendais par le train, mais il s'est avéré que Murakami et moi étions de la même région, donc nous rentrions toujours ensemble. Mais c'était une sensation un peu étrange. Nous étions tous bons amis, mais nous étions tous là en tant que Juniors. On était toujours en train de réfléchir à la manière dont un autre gars avait obtenu une meilleure place que la nôtre.
Durant la seconde année après que tu sois devenu un Junior, tu as été dans le KYO TO KYO, n'est-ce pas ? C'est vrai que j'avais été appelé pour la séance de photo pour l'affiche, mais quand elle a commencé, Murakami et moi n'en faisions pas partie. Nous avons tous les deux boudés, on pensait, "Qu'est-ce que ça veut dire !"
Alors c'était comme ça. Nous voulions tous en faire partie. En être était vraiment quelque chose d'important à nos yeux. Yokoyama était devant dès le début, ce n'est que vers le milieu de la séance photo qu'on nous a dit à Murakami et moi de se joindre aux autres, nous avons eu ces minuscules rôles secondaires. Les Juniors de Tokyo étaient ceux à qui on accordait le plus d'importance dans le spectacle, mais plus tard il a été décidé qu'il y aurait plus d'enfants du Kansai à participer. Le président est brusquement venu et m'a demandé, "Peux-tu chanter ?" Je n'avais jamais chanté que dans les karaokés donc j'ai répondu, « Je ne sais pas. » mais quand j'ai essayé de chanter pour lui dans un studio ou ailleurs une fois, il m'a complimenté.
Te rappelles-tu du nom de la chanson ? Aishiteru, Aishitenai. Et il a été décidé que je chanterai cette chanson sur scène. Et ensuite le président m'a de nouveau complimenté, et c'est comme ça qu'on m'a dit que je chanterais pour le Music Station, je pensais, "Eh ! Est-ce que ça va marcher ?"
Ça ressemble à une promotion. Quand je pense à ça maintenant, je réalise combien c'était amusant. Soudainement être en live dans une émission à la télé tout seul, chantant Aishiteru, Aishitenai. Le jour suivant, nous avons eu une émission à Kyoto. Quand j'ai chanté la même chanson, les applaudissement et les cris que j'ai eu en réponse étaient surprenants. C'était comme, "GYAAAAAAAAA!!" J'étais totalement choqué, puisque ça n'avait jamais été comme ça avant.
Ton monde a changé pendant cette soirée. Quelque chose comme ça. Jusqu'ici je prenais toujours le train, mais je veux dire que, après ça, quand je prenais le train, ce ne serait pas exagéré de dire que la voiture dans laquelle je me trouvais était rempli de fangirls. Ça n'avait vraiment aucun sens pour moi.
Et ensuite tu as commencé à avoir davantage de travail, peu à peu, et tu as commencé à te rendre à Tokyo plus souvent. Mm. Au début, des Juniors de Tokyo de toutes sortes étaient collés ensemble. J'étais dans les émissions de la NHK, et ils étaient genre, "Ouais, c'est bien." Ça me mettait en colère, "Ces mecs prennent le fait de passer à la télé à la légère." J'ai senti l'énorme différence qu'il y avait, avec le Kansai. Après tout, les gens du Kansai sont capable de tout en comparaison. Je ne voulais pas perdre.
Je vois. Mais comme je passais de plus en plus de temps avec eux, je commençais aussi à me faire des amis parmi les Juniors de Tokyo. De leur côté, ils me connaissaient bien. Certains d'entre eux avait été backdancer pour moi quand j'étais passé au Music Station. Bien sûr, ils penseraient, "Qui est-ce ?" si un mec qu'ils n'avaient jamais vu avant arrivait et commençait à chanter seul. Je n'avais pas compris cela au début.
De quels Juniors de Tokyo étais-tu proche ? Nino, Aiba, et également Matsujun. Les membres actuels d'Arashi. Ils étaient souvent à la télé même parmi les Juniors de Tokyo, nous allions donc sur une rivalité amicale. Mais en dehors du travail, nous étions seulement bons amis. J'avais été présent dans beaucoup de magazines, à la télé, et même dans les dramas, pendant cette période, tout me paraissait tellement passionant. Chaque seconde était agréable. J'y allais et faisais tout ce que je pouvais normalement faire à l'époque.
Tu étais très occupé. Beaucoup de choses sont arrivées en même temps. Il y avait la tournée au Dôme que tous les Johnny's Jr.s faisaient ensemble, on m'a donné une chanson solo et d'autres choses à réaliser. Tackey et Tsubasa-kun et moi, nous avons tous les trois chantés ensemble. J'étais tellement occupé que je n'avais pas le temps de réaliser combien j'étais occupé.
Takizawa de l'Est, Subaru de l'Ouest.
C'était quand les gens disaient « Takizawa de l'Est, Subaru de l'Ouest, » n'est-ce pas ? Quand j'ai appris ça, j'ai pensé "C'est assez incroyable !" Mais je ne m'imaginais pas comme ça. Tackey avait toujours une présence spéciale.
Ressentais-tu de la pression d'être comparé ainsi ? Être comparé, ça je m'en fichais. Mais...... J'ai toujours fortement ressenti "Je suis moi, je n'ai pas besoin de ressembler à quelqu'un d'autre."
Étais-tu proche de Tackey ? Nous étions vraiment proche. Nous avions le même âge. A l'époque nous étions toujours ensemble. Nous étions proche, mais Tackey pensait et percevait déjà les choses différemment. Par exemple, quand je chantais sur scène, je pensais "Tout le monde me regarde!" (lol) Mais Tackey était différent, il prenait un point de vue objectif et était genre, "Nous allons chanter ça tous ensemble, je n'aime pas comment tout le monde semble profiter uniquement de ma partie." Tackey était toujours comme un petit Johnny-san.
Tu l'admirais ? Pas tout à fait. C'était plutôt, que j'essayais d'aller dans une autre direction. C'est difficile à expliquer, mais plus les gens connaissaient mon nom, plus je pensais « Non, non, je ne suis pas comme ça. » J'étais effrayé de ne pas avoir un "sens normal" des choses. C'était comme devenir inhumain. J'avais l'impression que si je laissais les choses suivre leur cours, je perdrais tout.
C'était comme si tu avais une peur ? Je ne sais vraiment pas si c'était de la peur. Je me demande ce que c'était. Les stars et les idoles, quand je pense à eux, je pense à quelque chose d'indéfinissable, quelque chose s'éloignant de la réalité, d'étincelant et de brillant. Bien sûr, c'est une chose incroyable. Mais il n'y a rien qui puisse être vraiment saisissable. Je ne voulais pas être comme ça. J'ai toujours voulu m'en rapprocher. Je voulais que les gens me voit comme quelqu'un qui existe vraiment, je voulais qu'ils me voient correctement.
"Je ne suis pas différent de toi," comme ça ? Oui. Par exemple, les lecteurs lisant cette interview et moi sommes pareils. Je ne sais pas vraiment ce que ces sentiments étaient. Mais de toute façon, l'existence de Tackey a toujours été importante pour moi. Si ce n'était pas pour lui, je serais probablement...
Probablement ? Je serais probablement parti il y a longtemps. Je me serais emporté, aurais causé des problèmes et ça aurait déjà été fini pour moi. Vraiment. Mm. C'est sûr. Parce que Tackey était là, j'ai été capable de préserver ma propre existence. Mais c'est aussi à ce moment-là que j'ai commencé à me poser des questions et à me battre.
A propos de ? « Qu'est-ce que je veux vraiment faire ? » J'ai passé l'audition quand j'avais 15 ans, et puis j'ai juste continué à courir sur une ligne droite sans regarder nul part ailleurs que vers l'avant. Mais, comme toujours quand j'étais petit, je sentais que je n'étais pas à ma place. Être avec d'autres gens. "Johnny's," "Juniors," Je n'aimais pas être classé comme ça. J'arrivais à commencer à vivre seul quand j'ai pensé que ça n'allait pas. Et puisque j'étais seul, dans le bon et mauvais sens du terme, j'avais beaucoup de temps pour réfléchir. J'ai fini par me demander, "Que suis-je en train de faire ?"
Tu as arrêté de courir et tu t'es arrêté, pour la première fois. Mm. Jusqu'alors, tant de choses arrivaient les unes après les autres, tout continuait à se développer et tout ce que je pouvais faire était de suivre le rythme. Je n'avais pas le temps de réfléchir. Au début, quand je me suis arrêté pour faire une pause, j'ai pensé, "Je ne veux pas être comme ça pour toujours." Je ne sais pas exactement ce que c'était, un sentiment d'insécurité ou d'insatisfaction. Je sentais que les choses n'allaient pas comme elles le devraient. "Je veux faire quelque chose que seul moi puisse faire." Mais je ne savais pas ce que c'était, et je ne pouvais pas non plus le faire immédiatement.
Étais-tu capable de parler de ça avec quelqu'un ? En plus de ma personnalité et comme j'étais un adolescent, je ne pouvais et ne savais pas comment m'y prendre. Ça aurait probablement été mieux si j'avais honnêtement parler de ça à quelqu'un. Dans ce cas peut-être que les gens auraient dit, "Ah, c'est comme ça que tu te sens. Alors, pourquoi n'essaies-tu pas de faire ça ?" Ça pourrait avoir tout résolu sur le champ. Mais autour de moi, il n'y avait seulement que des adultes auxquels je n'avais jamais parlé, et je ne pouvais pas aller leur parler. La seule manière de m'exprimer était en me rebellant et en disant "Non, ce n'est pas ce que je veux." Mais évidemment personne ne me comprenait puisque je commençais subitement à être comme ça. Je crois que j'embarrassais tout le monde. Si j'avais été un peu plus habile, un peu plus mature, j'aurais pu être en mesure d'y faire face. Mais, tout n'était que souffrance, je pensais déjà juste à partir. Non, mais...... je pourrais l'avoir dit mais je ne l'aurais pas fait en réalité. Quelque part dans mon cœur, j'espérais que quelqu'un me comprendrait.
Avais-tu espoir ? Il y avait une chose, ce n'était pas quelque chose qui m'apportait la paix ou quoi que ce soit d'autre, mais la chose qui me rassurait était d'être dans un groupe. Quand j'ai chanté avec FiVe, quand j'étais dans le studio, je me sentais simplement à l'aise et c'était amusant. J'aurais pu tout laissé tomber si il n'y avait pas eu ce que je pouvais réaliser avec FiVe. Il y avait un tout petit peu d'espoir là-bas, ou plutôt comme si je pouvais y sentir un soupçon de possibilité, je pense que c'est grâce à ça que j'ai pu continuer.
Tout le monde se bat pour les mêmes choses.
Et puis comment as-tu fini par revenir à Osaka ? Je n'ai rien fait pendant presque un an. On m'a donné la chance d'être dans l'émission de Koichi-kun, "Pikaichi." Yokoyama et Murakami étaient là eux aussi. Nous allions tous les trois sur les lieux du tournage et faisions des trucs au studio. Mais je suis parti, en disant "Je ne veux pas faire ça." Toma les a rejoint et m'a remplacé. J'étais seulement dans les premiers spectacles. Mais ils ont tous les deux continués. A ce moment, c'était le seul travail qu'ils avaient. Je pense que je leur ai causé beaucoup de problèmes. Ça aurait été différent si j'étais resté, je crois. Mais je ne voulais pas, c'est juste que ne pouvais pas le faire.
Tu étais désolé pour eux. Oui. Ils avaient leurs propres combats eux aussi. Je pouvais le dire juste en les voyant. Ils ont rejoint la Johnny's Jimusho, en tant qu'idoles, mais on attendait de la comédie de leur part, c'est alors que les gens nous ont dit de faire le sketch d'introduction pour le public avant le tournage et d'autres trucs (expliquer les règles, quand applaudit, à quoi s'attendre, etc.) C'était un genre de bataille totalement différent de celles qu'ils livraient d'habitude, mais je sais que ça a été dur pour eux. Surtout Yoko, nous étions assez semblables. Je comprenais vraiment pourquoi il se sentait révolté. Nous étions dans des situations différentes, mais la quantité de travail que lui et moi avions continuait de baisser encore, encore, et encore.
Quand les choses ont-elles commencées à s'améliorer ? Vu comment je me comportais ce fut difficile, mais les gens autour de moi essayaient toujours de m'aider.
Ils ne t'avaient pas abandonné. C'est surtout le président qui me comprenait. Pourtant je n'avais jamais eu l'occasion de vraiment lui parler. Mais il me connaissait et me comprenait. Il me laissait chanter avec FiVe dans les émissions de la NHK et faire d'autres choses. Il essayait de m'aider. C'est alors qu'il m'a dit. "Que penses-tu de faire une pièce de théâtre à Osaka avec seulement les membres du Kansai ?"
Et tu es retourné à Osaka. Mm. C'était une pièce de théâtre appelé ANOTHER, en Août 2002, pendant un mois. Je n'avais pas d'autre travail, alors je pensais que ce serait une bonne chance de revenir à Osaka. Et c'est pourquoi je suis retourné là-bas. J'ai quitté mon appartement à Tokyo.
Comment te sentais-tu en sachant que tu retournais à ta terre natale ? Bien sûr c'était très agréable. Mais évidemment mes vieux amis étaient avec moi, je n'avais aucun travail, mais les gens connaissaient mon nom. Dans un sens je me suis battu ici aussi, pour ma fierté et tout. Je pense que j'avais 20 ans à ce moment-là. Je ne pouvais pas retourner vivre avec mes parents, alors j'ai loué une maison dans les environs.
Et sur la scène, tu as rencontré beaucoup des membres actuels de Kanjani∞. Ça faisait un moment depuis la dernière fois que j'avais travaillé avec Yokoyama et Murakami. Nishikido, Maru et Yasu aussi, ça faisait longtemps. Quand nous nous sommes réunis et répétions, nous ne parlions pas vraiment ensemble, mais on se sentait à l'aise et en "sécurité." Ils éprouvaient les mêmes sentiments que moi. "Ces mecs se sont battus contre les mêmes chose que moi." C'est pourquoi j'ai été capable de changer. Parce qu'ils étaient mes camarades. Ils m'ont donné envie de travailler durement avec eux de nouveau. Ça pourrait paraitre exagéré, mais dans un sens, c'était comme si nous étions tous blessés d'un façon ou d'une autre, et puis nous étions tous ensemble et disions "Essayons-ça une nouvelle fois !" Voilà à quoi ça ressemblait.
Comment étaient les spectacles face au public ? Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas montré devant mes fans. Je pense que j'inquiétais ceux qui me soutenaient. Quand je me suis tenu sur scène, je me souviens d'avoir vu des fans pleurer. Elles pensaient sûrement que j'avais quitté l'agence. Je n'oublierais jamais ces larmes. Je me souviens combien elles m'avaient rendu heureux.
Tu as appris ce que c'était que d'avoir des fans. J'étais désolé de les avoir inquiété. Mais pour être honnête, je n'avais jamais cru avoir fait quelque chose de mal. Même maintenant, je pense encore n'avoir rien fait de mal. Je pense que tout jusque-là a dû arriver pour permettre à cette pièce de théâtre de pouvoir se produire. Bien sûr, je sais que j'ai mis beaucoup de personnes dans l'embarras alors qu'elle n'aurait pas du éprouver un tel sentiment C'est une façon brutale de dire les choses, mais les gens qui m'ont laissé tomber m'auraient de toute façon laissé tomber. Je ne vais pas les forcer à rester avec moi. Ce qui serait mieux, bien sûr, c'est que les gens qui me comprennent continuent à me soutenir.
Je vois. ANOTHER a été un tournant pour yoi. C'est vrai. C'était la première fois que je traitais du travail comme étant du "travail." Jusque-là, tout ce que je pouvais faire était de désespérément finir ce que j'avais à faire. Les émissions à Shouchikuza ont continué pendant cinq ans, je crois que c'était dans le milieu de la première année, où nous nous sommes dit les uns les autres, "Travaillons durement pour pouvoir faire ça de nouveau l'année prochaine." Nous réfléchissions à la façon d'avoir plus de personnes venant nous regarder, ce qui les rendrait heureux, on y réfléchissait durement. Je pense que cette pièce de théâtre était le moment où j'ai pour la première fois commencé à réfléchir sérieusement sur comment respecter l'optique de travail.
Le public était peu nombreux au début, n'est-ce pas ? Mm. Au début, nous ne pouvions pas remplir un lieu qui pouvait contenir 1,000 personnes. Avec les membres qui étaient réunis, nous avons été à Tokyo, dans des dramas, nous avons travaillé dur, mais ne pouvions pas encore rassembler 1,000 personnes. Je suppose que c'est pour ça que nous étions si désespérés. Nous parlions et disions des choses comme "Faisons ça plutôt comme ça," "Essayons de faire ça." Et en continuant comme ça, progressivement, plus de gens commençait à venir. Je pense que c'était durant notre troisième année que nous avons finalement réussir à remplir le lieu. Entièrement. Je me souviens comment je me sentais la première fois que tous les billets étaient vendus. Ça me rendait vraiment heureux de savoir que pour la première fois, nous avions été capable d'accomplir quelque chose grâce à nos propres efforts.
Comment étais-tu capable de persévérer ? Et bien pour commencer j'avais 20 ans. Pour le monde extérieur, vingt ans est largement assez jeune, mais c'était différent si tu étais un Junior. Nous avons vu les débuts d'Arashi, moi ainsi que tous les autres, nous sentions que ça allait être notre dernière chance, "Faisons tout ce que nous pouvons pour ça," pensions-nous. Dans un sens, nous n'avions rien à perdre, alors nous avons tous continué pour réussir.
Étais-tu libéré de tous les combats que vous aviez livré quand vous étiez à Tokyo ? Jusque-là, mes pensées se concentraient autour de moi en particulier. "Je suis différent de tous les autres." Mais depuis, j'avais découvert ce que les groupes étaient pour moi. C'est pourquoi, quand je suis revenu à Osaka, il n'était plus question d'individualité, je pensais, "Je vais travailler avec ces gars." Donc j'ai arrêté de penser seulement à moi. Les amis que je m'étais fait alors, et bien, les membres actuels, nous avions tous un rêve. Parce que les membres étaient là, j'étais capable de rêver à nouveau. Je n'aurais jamais pu faire ça seul. Bien sûr, même maintenant, je pense que m'exprimer à travers un groupe est une possibilité, que je renouvellerais encore quand le moment sera bon.
Il y a un paysage que nous avons pu observer parce que nous avons pris les choses étape par étape.
Et en 2004, tu as débuté en tant que Kanjani ∞. Avec de l'enka. Ça donnait vraiment une bonne sensation. Non, je veux dire, c'était de l'enka, et si on y réfléchit bien et comme nous sommes des Johnny's, ça pourrait être difficile de dire que c'est cool. Mais apparemment ça n'avait aucune importance. Il n'y avait rien qui pouvait avoir plus d'impact, et personne ne l'avais jamais fait avant. J'étais sûr que nous étions les seuls qui avaient la possibilité de le faire. Ça me rendait vraiment heureux que nous puissions le faire.
Votre single de début n'était d'abord vendu que dans la région du Kansai. Cela n'avait rien à voir avec quoi que ce soit. Toutes sortes de gens nous ont dit, "Si vous ne vendez pas bien, vous n'irez pas à l'échelle nationale," "Ce n'est pas vraiment un début officiel," mais je ne les avait pas entendu, du tout (lol). Je m'en fichais. "Merci beaucoup ! Nous allons travailler dur !" C'était tout ce que je disais. J'étais juste tellement heureux. Le jour où notre CD a été mis en vente, je me souviens comment nous étions tous allés vérifier ça au magasin de musique. Nous nous étions dit, "Allons tous vérifier si c'est vraiment là-bas." On disait, "Wow, c'est là !" Et ensuite nous sommes allés manger des ramen ensemble. "Nous sommes tous ensemble mais personne ne semblait nous reconnaître. Est-ce que ça va aller comme ça ?" C'est ce que nous nous sommes dit les uns les autres (lol). Je me rappelle très bien de tout ça.
C'est là où Kanjani∞ a commencé à avancer, étape par étape ? C'était plutôt comme un autre ANOTHER. Nous n'avons pas brûlé les étapes, nous avons avancé lentement à chaque fois, et c'est pourquoi nous étions capable de voir ce que nous voyions. Ce que nous réalisions était vraiment ce que ferait un groupe indépendant. Nous avons commencé à partir d'une petite salle et lentement commencé à rassembler de plus en plus de gens. Nous avons vu tous les trous. Je pense que ce fut vraiment utile d'avoir eu l'expérience de traverser toutes ces difficultés. Et c'était quand nous étions tous à un âge sensible. Toute la douceur et l'amertume que nous avons connu étaient vraiment concentré et intense, et nous les avons ressentis dans un si laps de temps si court. Je n'ai vraiment commencé à comprendre que récemment combien chacune de ces batailles avaient du sens. Et je pense que c'est quelque chose qui est unique à notre groupe.
Tout ce qu'il y a de bon et de difficile, rien de cela n'est mauvais.
Actuellement, que dirais-tu à ton ancienne version quand il se battait pour réussir ? Ce que je dirais...... mais vous savez, je pense qu'à l'époque, rien de ce qu'on pouvait me dire n'auraient changé ma façon de voir ou de faire les choses. Aucun mot ne pouvait m'atteindre. Donc il n'y a rien que je pourrais dire à mon ancien moi. Je la regarderais juste tranquillement. Mais vous savez, à l'époque, il y avait des personnes qui étaient vraiment bonnes avec moi, malgré mon comportement. Il y avait également un sempai qui me supportait vraiment. Évidemment il y avait aussi le président et les gens de la Jimusho, ils me soutenaient tous vraiment. Ma famille également. Ma mère en particulier me soutenait. Je pense que ma mère s'est battu elle aussi, puisqu'elle savait qu'elle était celle à m'avoir mis ici en premier lieu. Ces personnes qui me comprennent sont la raison pour laquelle je suis ici aujourd'hui. Je leur en suis reconnaissant, sincèrement.
Penses-tu avoir fait un long chemin ? Un très très long chemin. A la fin cependant, je pense que c'était le mieux à faire. C'est comment j'ai rencontré les autres membres après tout.
Quel est ton objectif maintenant ? Je veux que Kanjani∞ aille aussi loin que possible, pour les gens qui nous ont soutenus jusqu'à maintenant. Je pense que ainsi, nous pourrons rendre ce qui nous a été donné. Alors maintenant, tout ce que à quoi je pense est comment rendre Kanjani∞ aussi important que possible. Pas que je sache vraiment comment m'y prendre. Ce que nous pouvons faire maintenant, est de faire de notre mieux à ce que notre travail nous permet d'entreprendre.
Je vois. C'est une chose facile à dire je suppose. Mais vraiment, on pensait constamment ainsi, ça n'a jamais changé. Une chose que nous pouvons entreprendre est de faire de notre mieux au travail pour rendre chaque chose qui nous a été donné. Nous sommes un groupe qui grandi grâce à cette façon de faire. C'est une chose dont nous pouvons être fier. Nous ne savons pas quelle est la bonne réponse. Nous sommes encore vraiment perdus parfois. Tout ce que nous ayons jamais eu, c'est nous, mais au moins nous sommes allés si loin. Si des choses ne marchent pas, elles ne marchent pas, et c'est tout ce qu'il y a en dire. Si c'est le résultat de ce que tout ce que nous pouvions faire, nous n'aurons aucun regret. C'est ce que je crois. Je crois que durant le temps que nous avons passé ensemble, toutes les choses bonnes et difficiles que nous avons eu à traverser, rien de cela n'était mauvais.
Finalement, même si tu n'y arrives pas, essaye de dire quelque chose à ton ancien toi? Tout ce que je pourrais dire c'est, "Tu peux le faire!" je dirais, "Hey toi, tu peux le faire !"
Dernière édition par eric clutter le Dim 29 Juil 2012 - 13:05, édité 2 fois | |
|